Dans le cadre du soutien du gouvernement envers la tranche de notre population lourdement impactée par la crise socio-économique engendrée par la pandémie du COVID-19, le ministère de la femme et de la famille et l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes ont conjointement organisé le mercredi 29 juillet dernier dans l’enceinte du siège de l’UNFD une importante cérémonie de distribution de kits de travail. L’événement qui s’inscrit dans le programme d’autonomisation économique des femmes et du renforcement des familles vulnérables, mené par ces deux institutions depuis plus de 4 ans, a permis à quelques 117 veuves en charge d’enfants de bas âges de bénéficier de matériels de différentes sortes, avec lesquels elles pourront exercer des activités génératrices de revenues.

Le confinement mise en place par notre gouvernement dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie du COVID-19, a engendré une crise économique  qui a sévèrement touché les travailleurs journaliers dont notamment ceux du secteur informel. Après divers actions de distributions de vivres, le gouvernement djiboutien en collaboration avec les organisations internationales et ses partenaires onusiens, compte cette fois ci autonomiser économiquement ceux parmi eux, en situation de précarité extrême.

C’est du moins le sens de l’importante cérémonie qui s’est déroulée le mercredi 29 juillet dernier dans l’enceinte du siège de l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD) sis sur le long du boulevard El Hadji Hassan Gouled Aptidon. Laquelle a permis à quelques 117 veuves en charge d’enfants en bas âge de bénéficier de kits de travail qui leurs permettraient d’exercer des activités génératrices de revenus.

Organisé conjointement par le ministère de la femme et de la famille (MFF) et l’UNFD, en collaboration avec la Caisse Populaire d’Epargne et de Crédit (CPEC), l’association caritative ‘‘AL-RAHMA’’ et l’ONG LIA, l’événement qui s’inscrit dans le cadre du programme ‘‘Autonomisation Economique des Femmes et Renforcement des familles vulnérables’’, mené depuis septembre 2016 par le MFF et l’UNFD. Elle a réuni dans la salle de conférence de l’UNFD, la ministre de la femme et de la famille, Moumina Houmed Hassan, son collègue du travail chargé de la réforme de l’administration, Isman Ibrahim Robleh, la vice-présidente de l’UNFD, Hasna Houmed Bilil, la représentante résidente du PNUD, Fatima Elsheik, la cheffe du bureau local du FNUAP, Aicha Ibrahim Djama, la secrétaire générale du ministère des affaires sociales et des solidarités, Ifrah Ali Ahmed, le directeur des projets de l’association ‘‘AL-RAHMA’’, une représentante de l’ONG LIA et les bénéficiaires de ce programme.

Le directeur général de l’Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS), Mahdi Mohamed Djama, le directeur adjoint de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS), Ahmed Saad Soultan et plusieurs cadres du MFF et de l’UNFD dont la secrétaire générale de cette organisation, Fatouma Moussa Abdi ont eux aussi assisté à cette cérémonie d’importance capitale quant à la promotion et au développement des femmes djiboutiennes et notamment celles en situation de précarité extrême.

Dans son intervention lors de cette cérémonie, la ministre de la femme et de la famille, Moumina Houmed Hassan a, après remerciement, rappelé l’objectif de cette rencontre.

«Avec l’UNFD, avec à sa tête, la première Dame, Mme Kadra Mahamoud Haid, l’objectif de cet événement c’est de permettre aux femmes, qui ont été touchée par la crise sanitaire qu’a connu le monde, d’avoir un revenu pour pouvoir répondre aux besoins de leurs familles» a-t-elle déclaré.

En ce qui concerne les bénéficiaires, la ministre Moumina Houmed a indiqué que la crise a anéanti les activités qu’elles exerçaient. «Elles se sont retrouvées au point de départ c’est-à-dire sans activités et sans revenus. Donc il était important pour l’UNFD et le MFF de procurer ces kits de travail à ces femmes là, afin de pouvoir leur permettre de reprendre leurs activités et avoir une autonomisation économique» a-t-elle ajouté avant de mettre en exergue les objectifs escomptés de ledit programme ‘‘Autonomisation Economique des Femmes et Renforcement des familles vulnérables’’, qui selon la ministre de la femme et de la famille, consiste d’abord à autonomiser économiquement la femme, de pouvoir par la suite préserver sa santé et celle de ses enfants et de réduire enfin leur nombre travaillant dans le secteur informel.

«Les femmes qui ont exercé ces activités génératrices de revenus sont des veuves en charge d’enfants de bas âge. Elles ont aujourd’hui ouvert un compte à l’OPEC pour pouvoir épargner» a précisé la ministre Moumina Houmed Hassan.

Elle a en outre indiqué que la CNSS a fourni à ces femmes des cartes avec lesquelles elles pourront se soigner et soigner leurs enfants.

«Si une femme est en bonne santé et que ses enfants sont également en bonne santé, elle peut contribuer au développement de sa famille et celui de son pays» a-t-elle conclu.  

On entendait des propos similaires dans les intervention de la vice-présidente de l’UNFD, Hasna Houmed Bilil et la représentante à Djibouti du FNUAP, Aicha Ibrahim Djama qui l’ont suivi.

Sur ce la ministre de la femme et de la famille, Moumina Houmed Hassan accompagnée de son collègue du travail chargé de la réforme de l’administration, Isman Ibrahim Robleh de la vice-présidente de l’UNFD, Hasna Houmed Bilil et de plusieurs autres cadres dont la secrétaire générale du MASS, Ifrah Ali Ahmed, le directeur général de l’ADDS, Mahdi Mohamed Djama et des chefs des bureaux locaux du PNUD et du FNUAP ont visité les locaux du CPEC sis à proximité du siège de l’UNFD.

A l’issu de la cérémonie, les officiels ont remis à chacune des 117 bénéficiaires de ce programme le lot de matériel propre à l’activité génératrice de revenus qu’elle a sollicité exercée.

Rachid Bayleh