Dans le cadre de la lutte contre l’insalubrité, entrepris par l’édile de la capitale, Fatouma Awaleh Osman, les agents de la mairie de Djibouti, épaulés par une importante logistique de l’OVD et de l’ADR, ont procédé le lundi 17 août dernier à une vaste opération de ramassage des épaves abandonnées sur les différentes artères de la capitale.

Faire de la capitale djiboutienne, une ville propre, saine et propice au développement des citoyens est l’une des missions de l’édile de Djibouti-ville, Fatouma Awaleh Osman, qui pour y parvenir a mis en place un large programme qui consiste non seulement à rendre praticable les différentes artères, mais à restaurer également par ce biais, la splendeur de la ville de Djibouti.

C’est du moins l’objectif de la vaste opération de ramassage des épaves, qui s’est déroulée, le lundi 17 aout dernier, à Djibouti-ville. Il d’agit ici selon les instigateurs, d’un programme réalisé avec la collaboration de la préfecture, de la police nationale, du ministère de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’eau et des ressources halieutiques (MAEPE-RH) et qui a bénéficié d’un appui technique de l’Office de la Voirie de Djibouti (OVD) et l’Agence Djiboutienne des Routes (ADR).

En effet, tôt dans la matinée du lundi, les agents de l’hôtel de ville dirigés par leur directeur technique, Osman Abdi Hassan, se sont fortement mobilisés pour venir à bout des épaves de véhicules de toutes sortes (Camions, bus, moteurs, …etc)  abandonnées sur les trottoirs et même dans les chaussées de certaines artères principales et rues des différents quartiers de la capitale. 

Les engins permettant de soulever les carcasses des voitures et le moyen de transport spécialisé, dépêchés sur les lieux par l’OVD et l’ADR ont passé au peigne fin les artères principales et les rues sur plusieurs zones de la ville et ont complètement débarrassé les épaves qui défiguraient l’image de notre capitale.

Le directeur technique de la mairie de Djibouti, Osman Abdi Hassan qui s’est exprimé aux micros de la presse locale a déclaré que désormais le dépôt de poubelles et le déversement des eaux usées sur les voies publiques ne seront plus tolérés.

S’adressant aux commerçants de la place, il les a appelé à garder propre devant leurs magasins et autres lieux de commerce. «Nous ne tolérerons plus d’installations de commerçants ambulants sur les trottoirs et autres espaces destinés aux piétons» a-t-il martelé avec insistance.

Selon lui les contrevenants de ce règlement seront réprimandés par des amandes et en cas de récidives, ils seront passible des peines de prisons.

En ce qui concerne, les animaux errants dans les artères et les lieux publics, le directeur technique de la mairie, Osman Abdi Hassan est catégorique sur ce point. «Nous n’accepterons plus jamais des chèvres, des chiens, des ânes,…etc, dans la capitale» a-t-il déclaré avec conviction. 

Rachid Bayleh

La parole à…Osman Abdi Hassan

Directeur technique à la mairie

« Dorénavant nous ne tolérerons plus jamais des animaux errants dans la capitale »

«Comme vous le savez, nous menons depuis ces derniers temps des opérations d’envergures visant à restaurer la splendeur de la ville. Plusieurs services à savoir la mairie, la préfecture, la police nationale, l’Office de la Voirie de Djibouti (OVD), l’Agence Djiboutienne des Routes (ADR), le ministère de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’eau et des Ressources Halieutiques (MAEPE-RH) ont collaboré pour mener à bien ces opérations. Nous allons donc entreprendre à ramasser les animaux errants et les épaves abandonnés sur les routes de la ville. Nous demandons donc aux propriétaires de ces animaux de les garder dans des endroits en dehors de la ville car dorénavant nous ne tolérerons plus jamais des animaux qui errent dans la capitale. En ce qui concerne les propriétaires des véhicules en pannes abandonnés sur les routes de la ville, nous leurs demandons de les placer dans des garages pendant qu’il est encore temps.

Nous comptons également réprimander par des amandes les actes d’incivilités comme les déversements de déchets et d’eaux sur les rues et les lieux publics. 

A la fin des travaux de constructions, les djiboutiens ont l’habitude d’abandonné les restes de matériaux de construction devant les maisons. Généralement composés de sables, de pierres, des parpaings,…etc, ces matériaux gênent la circulation. Tous ces actes ne seront plus tolérés et seront réprimandés par des amandes lourdes et en cas de récidives, ils seront passible des peines de prisons.

Dans un autre volet du programme que nous menons actuellement, il ne sera plus toléré à certains commerçants de la place ou les commerçants ambulants, d’occuper les trottoirs en construisant des étalages de fortunes avec des morceaux de bois et des ferrailles. Car comme nous le savons tous, les trottoirs sont destinés aux piétons dans le but de ne pas gêner la circulation».

Propos recueillis par RB