Un atelier sur le lancement des travaux du second plan national de développement sous l’égide du ministre des Finances M. Ilyas Moussa Dawaleh s’est ouvert mardi dernier.
La feuille de route du pacte nationale solidaire de développement a été presenté. L’audacieux Plan ICI 2020-2024 qui est (Inclusion, Connectivité, Institution) et qui dans son architecture et son déploiement traduit une demande économique qu’il est urgent de combler.
Un grand plan de relance économique afin d’atténuer les conséquences de la crise du Covid-19 et de construire un avenir durable. Ce plan de relance porte en lui 3 matrices prioritaires que sont le volet sanitaire, économique et social, répondant ainsi à une crise multidimensionnelle.
Cet atelier de deux jours a vu la participation du ministre de l’économie et des finances chargé de l’Industrie, Mr Ilyas Moussa Dawaleh, les secrétaires généraux des différents départements ministériels, les représentants des organisations Onusiennes mais aussi la société civile et un parterre d’invités.
L’objectif de cet atelier a pour mission d’accéléré le développement de Djibouti dans ce nouveau contexte ayant pour but d’atteindre la vision 2035.
Le Ministre de l’Economie a présidé et modéré le débat en rappelant la définition de chaque initiale de « ICI ». Le premier « I » correspondant à l’inclusion, le « C » pour la connectivité et le « I » final pour les institutions. Il a rappelé que les 5 piliers que sont : « le capital humain, la gouvernance, la diversification de l’économie par le secteur privé et le développement des régions » constituaient d’ores et déjà un socle honorable et encourageant pour l’’image rêvée de la Nation, celle de la Vision 2035. Notamment dans l’environnement des affaires.
Le Ministre a évoqué son enthousiasme à l’idée d’accomplir ces projets et a fait comprendre à son auditoire que ce n’était nullement de l’ambition démesurée, ni même un rêve délirant, mais bien un besoin de rêver et de travailler. Si nous faisions des études comparatives avec d’autres pays nous saurions que ce n’est pas une fatalité mais bien un espoir sur lequel compter.
En moins de 20 ans, nous avons multiplié le PIB par 3.2, beaucoup de travail a été fait sans les capacités humaines, techniques et les infrastructures d’aujourd’hui. Il n’y a aucune raison d’être pessimiste au contraire, il faudrait plutôt y croire. Il faut qu’on sorte de nos boîtes et que l’on bouscule nos mentalités. Qu’on fasse coalition pour y parvenir. Comme nous vivons mieux que nos parents, laissons un meilleur Djibouti à nos enfants par la mise en pratique de la discipline, la cohésion sociale, le travail d’équipe, l’audace et l’innovation » a-t-il indiqué en substance.
La directrice de l’économie, Madame Mariam Hamadou a procédé à une présentation de la stratégie de relance et du plan national de développement. Cette stratégie permet de repenser Djibouti dans un futur plus prometteur, tout cela dans une approche collaborative et participative.
Une émergence ancrée sur la cohésion nationale et sur la diversification des sources de croissance économique durable, créatrice d’emplois décents en fonction des besoins et des priorités de tous citoyens.
Mohamed Chakib