A quelques jours de la commémoration de la fête religieuse de l’Aïd el-Adha, magasins de vêtements, de chaussures et de bijoux ne désemplissent guère matin et soir.

Les centres commerciaux sont noirs de monde. Les mères de famille commencent déjà à faire la tournée des magasins de vêtements pour choisir les plus beaux habits de fête pour les enfants.

Elles n’achètent jamais rien avant la veille de la fête. C’est une tradition. On dirait qu’elles se passent le mot.

Elles font du lèche-vitrines, elles observent, discutent avec les marchands. Et puis, un jour, la veille de l’Aïd, toutes les mamans décident en même temps que le moment est venu d’acheter les habits de fête des gamins.

Grouillante de monde, chaude comme la salle des machines d’EDD, bruyante, la place Rimbaud, que tout le monde continue d’appeler ainsi alors que depuis 1974 elle s’appelle place Harbi, devient le cœur névralgique de la capitale.

L’Aïd el-Adha, appelé aussi Aid al-kabir qui signifie littéralement “la grande fête”, est l’une des fêtes les plus importantes de l’islam.

Rappelons enfin que cet événement commémore l’asservissement du prophète Ibrahim à Dieu qui lui a ordonné de sacrifier son fils Ismaël. Le messager n’hésitant pas à sacrifier son fils Ismaël pour montrer sa soumission à Dieu, ce dernier lui envoya alors un mouton à sacrifier pour lui épargner le sacrifice de son propre fils.

IOH

Source : ADI