Une forte délégation de la CNDH, conduite par son président Saleban Omar Oudine, s’est rendue mercredi dernier à la prison civile de Gabode.

Ces visites régulières des lieux de détentions conformément aux dispositions de l’article 11 de la Loi 59/AN/14/7°L, ont pour but de s’informer des conditions de détention, d’y évaluer le niveau de respect des droits de l’homme et d’apprécier les moyens mis en oeuvre.

Des échanges fructueux ont eu lieu à la prison civile de Gabode, entre le directeur adjoint de l’administration pénitentiaire, le capitaine Abdi Ali assisté du lieutenant Hawa Moumin Djama, et la délégation de la CNDH.

Le président de la CNDH et sa délégation accompagné du directeur adjoint de la prison, le capitaine Abdi Ali, et du lieutenant Hawa Moumin Djama se sont rendus dans les différents quartiers de l’établissement, à savoir le quartier des mineurs, le quartier des femmes, le quartier des prévenus, le quartier des condamnés.

Un questionnaire pour l’évaluation des conditions de détention dans la prison civile a été distribué aux détenus durant la visite.

Enfin la délégation a visité l’infirmerie, la greffe, et les deux cuisines de la prison.

Il faut rappeler que parmi les missions de la CNDH prévues par la loi 59/AN/14/7°L du 20 juillet 2014, figure la visite notifiée des établissements pénitenciers et des lieux de détentions préventives du pays. L’objectif de ce genre de visite est de s’informer des conditions de détention des prisonniers en général et des détenus vulnérables en particulier. On se doit de rappeler qu’à l’exception de la liberté, les détenus ne perdent aucunement la jouissance des droits humains énoncés dans la charte internationale des Droits de l’Homme.

La CNDH veille à ce que les détenus et les condamnés bénéficient de conditions de détention acceptables. La commission doit également s’assurer que la dignité de la personne privée de liberté soit protégée conformément à l’article 10 du pacte international relatif aux droits civils et politiques et aux règles minima en matière de traitement des détenus.

MAS