Le président de l’Université de Djibouti a accueilli hier une forte délégation égyptienne en visite de travail dans notre pays. Les deux parties ont discuté du  développement de la coopération et le partenariat dans le domaine universitaire entre l’Université de Djibouti et l’Université de Tanta, en Egypte.

Le président de l’université de Djibouti Dr Djama Mohamed Hassan a accueilli hier dans ses bureaux, le président, le vice-président et le doyen de la  faculté de Médecine de Tanta, en Egypte.

La délégation égyptienne, introduite par l’ambassadeur d’Egypte à Djibouti Ahmed Adel Sobhy et son consul, effectue une visite de travail qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations entre l’Université de Djibouti et l’Université de Tanta.

Les discussions entre les deux parties ont également porté sur la faisabilité d’une convention entre les deux universités dans le domaine du développement de la langue arabe avec la création d’une faculté des sciences en langue arabe.

La délégation égyptienne a par ailleurs réitéré son engagement à soutenir l’université de Djibouti dans le déploiement d’enseignants égyptiens et l’octroi de bourses pour les étudiants désirant poursuivre leurs études scientifiques en langue arabe.

Par ailleurs le Président de l’Université de Tanta a affirmé sa volonté d’offrir des bourses aux meilleurs étudiants dans les filières arabisantes et dans le domaine scientifique.

La venue de la délégation égyptienne à l’université de Djibouti s’est refermée avec la visite de la Faculté d’Ingénieurs située non loin du Campus de Balbala.

Rencontre littéraire et culturelle en Afar à l’UD. La seconde édition des rencontres littéraires et culturelles s’est tenue hier. La promotion de la langue maternelle était au cœur des débats entre les intellectuels et les étudiants. Plusieurs écrivains de la langue afar et le Président de l’Afar Pen Alwan Bourhan Alwan, ont présenté plusieurs ouvrages écrits en afar.

Les discussions ont également porté sur l’importance de la conservation de la langue maternelle et la sauvegarde de la culture.

N. Kadassiya