Dans le cadre du projet «Solutions pérennes pour les populations hôtes, réfugiés et les migrants les plus vulnérables sur le territoire djiboutien», financé par l’Union Européenne, le ministère de la femme et de la famille (MFF) en collaboration avec le bureau local de l’organisation Internationale pour les Migrations (OIM), a organisé en fin juillet dernier, dans les 5 régions de l’intérieur du pays, une série de formation, destinée à renforcer les capacités des acteurs en charge de la protection des droits de l’enfant.

La protection et la promotion des droits de l’enfant ainsi que son développement demeure parmi les priorités du gouvernement djiboutien. En effet, après avoir ratifié toutes les textes internationaux relatifs à celui-ci, la république de Djibouti a durant ces dix dernières années mis en place, tout un arsenal juridique, politique, réglementaire et plusieurs institutions spécialisées dont notamment, le Conseil National des Droits de l’Enfant et la plateforme qui regroupe les différents services en charge de sa protection.

En vue de vulgariser les décrets d’institutionnalisations de ces deux dernières, adoptés lors de la 11ième séance du conseil des ministres tenue le dimanche 11 juillet 2021, le ministère de la femme et de la famille (MFF) en étroite collaboration avec le bureau local de l’OIM a organisé du 25 au 29 juillet passé, dans les villes chefs lieux des régions de l’intérieur une série de formation destinée à outiller les acteurs des différents secteurs (privé, public et communautaire) en charge de la protection des droits de l’enfant.

Dirigée par une équipe composée de la directrice du département ‘‘Famille’’ du MFF, Fozia Ali Osman, du conseiller juridique de son ministère, Osman Djama Osman et des cadres de l’OIM à Djibouti, les travaux de ces assises studieuses ont permis aux bénéficiaires de s’enquérir de l’importance de ces deux institutions dont l’un permet de rassembler selon un plan cohérent l’ensemble des dispositions relatives aux droits de l’enfant et l’autre de garantir des prestations visant à mieux développer tous les enfants du pays qu’ils soient nationaux, migrants ou réfugiés.

D’Arta à Obock, en passant par Ali Sabieh, Dikhil et Tadjourah, cet atelier de formation a mobilisé dans chaque région, une cinquantaine d’acteurs sociaux en majorité de femmes. 

Rappelons qu’il s’agit ici d’une activité inscrite dans le cadre du projet «Solutions pérennes pour les populations hôtes, réfugiés et les migrants les plus vulnérables sur le territoire djiboutien», financée par l’Union Européenne.

Rachid Bayleh