Le comité de pilotage du programme d’appui à la réduction de la vulnérabilité dans les zones de pêche côtières (PRAREV) a organisé un atelier de restitution  et  d’évaluation des résultats de la restauration de la mangrove de Godoria, lundi 8 avril dernier au palais du peuple. Cette rencontre avait pour but d’évaluer l’impact des activités de régénérescence de la mangrove de Godoria.

La direction du programme d’appui à la réduction de la vulnérabilité dans les zones de pêche côtières (PRAREV) a organisé un atelier sur l’évaluation des activités de  restauration de la mangrove de  Godoria. Présidées par la coordinatrice du programme PRAREV-Pêche auprès du ministère de  l’Agriculture, Baydane Mohamed Miyir, ces assises se sont déroulées au palais du peuple. Elles ont regroupé sur place des élus  locaux et régionaux, des  hauts cadres de l’administration publique, des  représentants  du système des Nations Unies, et des experts américains du « foreign affairs » et du service forestier américain. Elles ont été  l’occasion de reconstituer les principaux résultats  du projet de restitution mené  dans les zones côtières de  Godoria. Et ce afin de protéger  la mangrove de Godoria contre la détérioration qui est liée au changement climatique.  Cette série d’actions est conforme aux principes  de la stratégie nationale   sur la protection  de la biodiversité dans notre pays. Il s’agit de relever par ce biais les défis de développement durable.

S’exprimant à cette occasion, la coordinatrice du PRAREV a précisé  que «  la mangrove de Godoria est le plus importante forêt aquatique existante dans notre pays avec une superficie de 240 hectares, la seule foret qui abrite les quatres especes de mangroves présentes à Djibouti, telles l’avicennia marina, rhizophora mucronata, rhizophora brugueira gymnorhiza  et la rhizophora ceriopstagal,Mme Baydane Mohamed a par ailleurs indiqué la mangrove a connu ces dernières années une dégradation  de sa couverture  végétale d’environ 35%.» Ainsi, la responsable djiboutienne a salué le sens de l’engagement des leaders communautaires et des partenaires au développement  qui ont fourni des efforts considérables au vu de la pénibilité des travaux de restauration de la mangrove de Godoria.

Apres l’intervention de la coordinatrice du PRAREV, les participants ont été amenés suivre un premier exposé relatif au rapport d’ évaluation des activités réalisées sur les zones côtières en 2016 comme les nettoyages du site , la mise en place des plantations pépinière d’ avicennia, le reboisement des espaces nettoyés en rhizophoras et la sensibilisation des populations de godoria sur la protection des zones côtières . 

Bref de quoi attirer l’attention des participants sur l’importance écologique des zones concernées.

A noter que le PRAREV a pour objectifs d’appuyer, les populations côtières affectées par le changement climatique, afin d’améliorer leur résilience, réduire leur vulnérabilité face au changement climatique, et promouvoir la cogestion des ressources marines.

Il est financé, entre autres,  par le FIDA avec une contribution des fonds d’adaptation aux changements climatiques ASAP, et exécuté à travers la direction de la pêche du ministère de l’agriculture.

Souber