« Plus de 100 000 personnes issues des zones les plus défavorisées bénéficieront des activités du FEMFI »

«Le présent projet tient compte des initiatives du gouvernement qui  visent à garantir l’autonomisation des femmes et des filles vulnérables, la protection des droits des jeunes filles ,  l’autonomie et la prise de décision des femmes et l’amélioration  de l’accès des services sociaux de base tel que la planification familiale. Il s’inscrit dans le cadre de la politique de l’Union Européenne en matière de genre, fait partie du Programme Indicatif National du 11ème FED et contribuera à la mise en œuvre du Programme National Genre de la République de Djibouti. Le projet FEMFI s’étalera sur 4 ans  (2020-2023), soit 48 mois. Il sera conjointement mis en œuvre par le PNUD, l’UNICEF et l’UNFPA sous la coordination du Ministère de la Femme et de la Famille qui en tant qu’organe de coordination assure en étroite concertation avec les organisations onusiennes partenaires, la planification, le suivi et la mise en application des recommandations émanant des revues du projet. (…..)

Les résultats attendus dans ce projet consistent à mettre en place un programme national d’alphabétisation et de formations, ainsi qu’un appui permettant l’autonomisation économique des femmes ; de renforcer l’observatoire genre mise en place par le ministère de la femme et de la famille; la mise en place également de centres d’autonomisation dans les 5 régions de l’intérieur et une disponibilité  des services de planification familiale de qualité utilisés par les bénéficiaires; les acteurs institutionnels accordent un plus grand soutien pour l’accélération de l’abandon; le mouvement social d’abandon MGF/E est renforcé à travers une campagne de communication engageant les communautés, les leaders religieux influents, les enseignants, les journalistes…etc; les adolescents et jeunes scolarisés et non-scolarisés sont habilités à exercer et exprimer leurs droits et contribuent au changement des normes sociales pour l’abandon de ces pratiques néfastes et le renforcement et la disponibilité des services sanitaires, d’appui psychosocial et ď aide juridiques pour répondre aux violences faites aux femmes et à la pratique des MGF/E. Dans le volet ‘‘Renforcement des capacités institutionnelles du MFF’’, nous comptons mettre en place, un personnel qualifié pour le suivi et la mise en œuvre du projet et équiper en matériels les garderies d’Arta et d’Obock. En ce qui concerne ‘‘Consolider l’autonomisation de la femme Djiboutienne’’, nos actions prioritaires sont la conduite du Programme National d’Alphabétisation; les études et les évaluations concernant les besoins en formation professionnelle et à l’entrepreneuriat des bénéficiaires du projet; la réalisation de formations et le soutien post-formation à l’insertion professionnelle des bénéficiaires; le développement des chaines de valeurs; l’extension des mutuelles et mobilisation pour le développement communautaire. Et pour assurer le respect des droits des femmes et des filles, nous comptons accompagner le MFF dans son plaidoyer auprès du Parlement pour inclure une ligne budgétaire dédié à la mise en œuvre du plan d’action national d’abandon total des MGF/E dans le budget du gouvernement ; renforcer les capacités du personnel des partenaires clés du Programme Conjoint (Ministère de la Santé, Ministère de la Justice, Ministère de l’Education, l’Union Nationale des femmes djiboutiennes, l’université… etc.); élaborer et intégrer un module des MGF/E dans les matières «Science de la Vie et de la Terre», de  l’enseignement primaire, secondaire et renforcer également par ce biais les clubs scolaires et réaliser finalement une Etude sur les Normes sociales et l’élaboration de la première stratégie de comportement sur les normes sociales visant un changement endogène.

Le projet sera mis en œuvre dans toutes les sous-préfectures des 5 régions et les 5 chefs-lieux des régions de l’intérieur du pays. Comme la population estimée en 2018 dans ces 5 régions est de 498 734. Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet plus de 100 000 personnes issues dans les zones les plus défavorisées bénéficieront des activités du FEMFI».