Le siège du conseil régional d’Ali-Sabieh a abrité hier un atelier d’information et de sensibilisation sur la protection des droits des enfants citoyens et réfugiés établis  dans la région.

Celui-ci a été organisé à l’initiative de l’organisation humanitaire Lutheran Word Fédération plus connu sous son sigle (LWF). Sachant que celle-ci œuvre en matière d’assistance sociale dans les camps des réfugiés.

L’événement a regroupé des élus locaux, des membres de la préfecture, des enseignants, des professionnels de la santé, des éléments de la police et de la gendarmerie, des représentants de l’antenne locale de l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD), des travailleurs des organismes humanitaires opérant dans les camps des refugiés et des hommes et des femmes issus du milieu associatif régional.

La cérémonie de lancement de cet atelier a vu la participation du préfet de la région, Moussa Aden Miganeh,  du vice-président du conseil régional, Nouh Saïd Gueldon et du responsable du bureau régional de l’organisation humanitaire LWF, Fred Otonio.

A l’ouverture des travaux de cet atelier, le vice-président de l’instance régionale de la décentralisation a souhaité la bienvenue à tous et à toute dans le siège de son institution.

Puis,  il a exhorté aux participants de suivre sérieusement les travaux de cet atelier.  Pour sa part, le chef du bureau local de LWF, a annoncé que son organisation est déjà engagée à la défense des droits des enfants à travers les camps des déplacés de guerre en république de Djibouti.

Les enfants sont, ce qui fait la beauté de la vie dans notre monde, a-t-il fait savoir à son auditoire. Ils méritent notre plein engagement et compréhension mutuel  pour les préserver de tous les dangers éventuels qui les guettent au cours de leur vie.

 Quant au  préfet, il a rappelé aux participants  les recommandations strictes des us et coutumes de la culture nationale et des préceptes de l’islam relatives en matière de protection de l’enfance. Nous sommes tous appelés à s’acquitter de façon sans équivoque à œuvrer à la protection des enfants de notre région et de l’ensemble de notre pays.

Le contenu des travaux de cet atelier est présenté dans une brochure intitulée : « Procédures opérationnelles standards pour la gestion des dossiers des enfants réfugiés ». Des documents élaborés conjointement par l’organisation des nations unies pour les réfugiés (HCR), le bureau de la coordinatrice Résidente du système des Nations Unies, l’Organisation Nationale pour l’Assistance des Réfugiés et des Sinistrés (ONARS), Lutheran Word Fédération (LWF), I CAN, organisation humanitaire japonaise, l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD) et d’autres organismes.

Les animations de l’événement ont débuté par un rappel de quelques définitions spécifiques à la protection de l’enfant. Il a été dit est considéré comme enfant toute personne âgée de moins de 18 ans, sauf si en vertu de la loi (nationale) applicable à l’enfant, la majorité est atteinte plus tôt. La prévention et la réponse aux abus, à la négligence, à l’exploitation et à la violation contre les enfants dans les situations d’urgences a assuré pour la protection de l’enfance.

Et  le cas des enfants qui ne sont pas hébergés pendant la nuit par au moins un parent de leurs parents ou tuteur, pour quelque raison que ce soit et dans n’importe quelle circonstance. Les enfants sans soins parentaux adéquats qui se trouvent en dehors de leur pays de résidence habituelle ou victimes de situations d’urgence peuvent être considérés comme non accompagnés ou séparés. Ces derniers sont considérés comme des enfants sans soins appropriés.

Puis les éventuels abus et menaces qui pourront ôter aux enfants leurs droits et mettre en danger  leur existence ont été discutés par les participants. 

Tout au long des travaux de cet atelier, l’animation a tourné de long en large autour des  tenants et aboutissants relatifs à la protection des enfants djiboutiens et ceux des camps des réfugiés.

A la clôture des travaux de cet atelier sur les droits et la protection des enfants citoyens et réfugiés établis dans la région chacun des participants s’est vu remettre une brochure intitulée : « Procédures opérationnelles standards pour la gestion des dossiers des enfants en besoin d’assistance ».

 A.L.I