La discrimination fondée sur le handicap peut prendre de nombreuses formes. Elle se définit comme toute distinction, exclusion ou restriction fondée sur le handicap qui a pour objet ou pour effet de compromettre ou réduire à néant la reconnaissance, la jouissance ou l’exercice, sur la base de l’égalité avec les autre, tous les droits de l’Homme et de toutes les libertés fondamentales dans les domaines politique, économique social, culturel, civil ou autre.
C’est dans ce sens qu’un atelier de formation d’une semaine sur le renforcement des capacités du personnel de l’ANPH et les membres des associations du réseau, en santé sexuelle et reproductifs (SSR), les violences basées sur le genre et les droits humains s’est déroulé dimanche dernier dans la salle de réunion de l’UNFD.
L’évènement a vu la participation de la représentante de l’UNFPA à Djibouti Mme Aicha Ibrahim Djama, le directeur général de l’Agence Nationale des Personnes Handicapées (ANPH), Doualeh Saïd Mahmoud, les représentants de la société civile et un parterre d’invités.
Dans une brève allocution faite sur place, la représentante de l’UNFPA à Djibouti Mme Aicha Ibrahim Djama a indiqué que « le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) est un organisme des Nations Unies dont la mission est de réaliser un monde où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement est sans danger et le potentiel de chaque jeune est accompli. Dans le cadre de cette mission, le travail de l’UNFPA sur le handicap est axé sur l’autonomisation des femmes, des adolescents et des jeunes personnes. Le principe, leur permettre de faire leurs propres choix de vie, notamment en matière de santé reproductive ».
Elle a ajouté à ces propos que « ce programme, qui défend les droits fondamentaux et l’inclusion sociale des femmes, des adolescents et des jeunes personnes en situation de handicap, se concentre sur deux grands axes : d’une part l’accès à des services de prévention et de lutte contre la violence fondée sur le genre, d’autre part l’accès à des services, des informations et une éducation en matière de santé et droits reproductifs » a-t-elle indiqué en substance. De son côté, le directeur général de l’Agence Nationale des Personnes Handicapées (ANPH), Doualeh Saïd Mahmoud a remercié la représentante de l’UNFPA à Djibouti Mme Aicha Ibrahim Djama pour cet atelier de formation sur la formationpour le personnel de l’ANPH et les membres des associations du réseau, en santé sexuelle et reproductifs (SSR) qui pourront faire face au défi afin de mieux protéger leurs droits.
Mohamed Chakib