Le ministère de la femme et de la famille et l’union nationale des femmes djiboutiennes, ont réuni lundi au palais du peuple, de hauts responsables d’organisations onusiennes, des cadres des ministères sectoriels et des représentantes des tissus associatifs des femmes de la capitale pour vulgariser les études sur le genre que ce département ministériel a réalisé en collaboration avec l’Institut National de la Statistique de Djibouti durant la période 2000 à 2018 ainsi que la loi visant à lutter contre toutes formes de violences faites aux femmes et aux enfants, en vigueur depuis cette année sous nos cieux.

Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme, la ministre de la femme et de la famille, Moumina Houmed Hassan a présidé le 9 mars dernier au palais du peuple, un atelier dans lequel il était question de la vulgarisation des études réalisées en 2019 et des textes promulgués récemment par l’assemblée nationale et visant à garantir aux femmes et aux enfants, un environnement sécurisé et exempte de violence.

L’évènement a réuni la représentante du PNUD, Fatima Elcheick,  ainsi que plusieurs autres hauts responsables onusiens dont la représentante du bureau local de l’UNICEF, Melva Johnson.

La secrétaire générale du ministère de la femme et de la famille Anissa Hassan Bahdon, la présidente de la cour des comptes, Ismahan Mahamoud Ibrahim, des élus locaux, des représentantes des ministères sectoriels et des portes voix d’associations féminines et des cadres du MFF dont la directrice de l’observatoire du genre, Choukri Houssein Djibah étaient également dans la salle pour débattre des différents points à l’ordre de jour.     

Il s’agissait pour le ministère de la femme et de la famille, principale organisateur de cet événement, de présenter à ces hauts cadres et responsables onusiens, la situation entre les sexes dans les différents secteurs.

A travers cette présentation, le département ministériel en charge de la promotion du genre a pointé du doigt ce qui reste encore à réaliser sous nos cieux en vue de mettre les femmes et les hommes sur le même pied d’égalité dans les secteurs sociaux et économiques du pays.

Les discussions entre les participants étaient axées autour de l’évolution de la situation de la femme durant la période comprise entre 2000 à 2018, la représentation féminine au sein de la fonction publique, l’accès des femmes aux crédits, la représentation de la femme au sein de la défense et de la sécurité nationale ainsi que les femmes au niveau de la diplomatie.

Des rapports ont également été présentés dont notamment celui de Beijing + 25, le CDE, l’enquête réalisée sur les mutilations génitales féminines…etc.

Bref, un large profil sur le genre a été réalisé pour convaincre les femmes qu’il reste encore un long chemin pour faire progresser l’égalité des sexes, et ce, en vue de promouvoir un avenir égalitaire aux djiboutiennes.  

Rachid Bayleh