Le Ministère de la Femme et de la Famille a organisé un atelier de démarrage des activités du projet PARVBG qui a pour but d’améliorer l’environnement propice dans lequel les femmes bénéficiaires développeront leurs activités génératrices de revenus grâce à des interventions communautaires soutenant le changement de comportement contre la VBG, et à améliorer la qualité des services psychosociaux et conseil offerts aux survivants des VBG.
Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet intitulé « Promouvoir la résilience des femmes et de leurs communautés dans la lutte contre la violence basée sur le Genre », financé par le fond Japonais pour le développement Social à travers la Banque Mondiale.
L’atelier a été présidé par la Ministre de la Femme et de la Famille, Mouna Osman Aden, en présence de la Directrice Régionale du Département en charge de la durabilité sociale et inclusion de la Banque Mondiale et le Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Japon. Ont participé à cet atelier la Représentante de la Banque Mondiale, les représentants des départements sectoriels ainsi que les partenaires au développement.
L’objectif de cette assise était d’inviter tous les acteurs nationaux et internationaux intervenant dans le domaine de la prise en charge des victimes des violences basées sur le genre, à échanger avec des experts internationaux dans l’optique de partager les expériences dans le domaine de la santé mentale qui est une étape essentielle de la réponse multisectorielle à la VBG. Les résultats qui en découlent doivent être intégrés au niveau des ministères sectoriels concernés par la question, à savoir la santé, la justice, l’éducation, les services sociaux et aux autres initiatives sectorielles qui traitent cette thématique.
A l’issu de ce projet, il est prévu de renforcer les capacités des acteurs nationaux qui sont les premiers concernés dans la lutte contre les violences basées sur le genre à travers des formations qui seront dispensées par des experts internationaux dans l’optique d’améliorer le service d’appui psychosocial offerts au niveau national.
Source : MFF