Dans la cafétéria Barbera sise au zone industrielle, s’est tenue dans la soirée de dimanche,le lancement du Café littéraire barbera 2024.Une soirée qui a réuni des poètes, des écrivains et des jeunes passionnés du livre autour d’un café.

Cette rentrée littéraire a été marqué également  par la présence de l’ambassadeur Araita Ahmed, coordinateur de l’initiative, la représentante de l’Unicef à Djibouti, La Directrice de l’enseignement et de l’apprentissage du français et Responsable du CREFA, Dr. Rennie Yotova, représentante de l’OIF, de l’ambassadeur du Royaume-Uni à Djibouti, de la dramaturge Aicha Robleh, de l’éditeur et auteur Idriss Youssouf Elmi, de l’inspecteur de français Abdallah Hanfareh, de Mme Nima Hassan conseillère de français pendant des longues années, des jeunes universitaires, des enseignants, des journalistes ainsi que des amoureux du livre et des poèmes ont pris part à la cérémonie de lancement.

En effet le principe d’un café littéraire est d’échanger ses coups de cœur en matière de lecture. C’est aussi de promouvoir la littérature Djiboutienne et créer un espace d’échanges et de rencontre et enfin contribuer au développement de l’art et de la culture Djiboutienne.

La soirée a débuté par l’ouverture du mot du coordinateur de l’initiative, l’Ambassadeur Araita Ahmed qui s’est réjoui de l’occasion pour remercier l’ensemble des personnalités qui ont répondu présent au lancement du café littéraire barbera. L’ambassadeur Araita a rappelé que le prochain rendez-vous du café sera le 10 Novembre.

Cette année le café littéraire a eu comme invité d’honneur le poète nomade Chehem Watta. Ce fut pour les jeunes de découvrir et d’échanger encore une fois les recueils de poèmes du corps sales de l’auteur.

L’écrivain et poète djiboutien a reçu les félicitations des personnalités présentes pour le prix spécial poésie « Robert Ganzo 2024 », qui a récompensé l’ensemble de l’œuvre du Dr Watta, notamment son recueil “Les corps sales, suivi de Vendus comme pièces détachées de l’humanité”. Dans ces recueils « les corps sales », l’auteur met en évidence la violence contre les femmes, les migrants, les exilés, ainsi que la représentation de l’autre que l’on dégrade, dénigre et le déshumanise. Un recueil qui a ravivé des échanges de réflexion et un débat houleux sur la violence faite aux femmes, la migration et autres thèmes similaires.

A l’issue de cette soirée la représentante de l’UNICEF, Mme Beate Dastel a été impressionné par la qualité du poème et de l’auteur à s’intéresser aux violences du genre autour d’un livre.

Pour la représentante de la francophonie, Dr Rennie Yotova, ce fut un honneur et un plaisir de participer au lancement du café littéraire de Djibouti en présence des auteurs Djiboutiens. Elle a entre autre souligné que le café littéraire était toujours un lieu d’échange et de rencontre pour tout le monde.

Mme Aicha Robleh, dramaturge et autrice de la pièce de théâtre « la dévoilée » a relaté l’histoire de la pièce la dévoilée et comment elle a impacté la population Djiboutienne à cette époque et jusqu’à aujourd’hui.

Pour sa part l’écrivain et poète Chehem Watta a remercié en amont, les invités de marque pour cette belle soirée de lancement du café littéraire.

Il a entre autre insisté qu’il faut combattre, ces traditions ancestrales telles les mutilations génitales des femmes, à Djibouti.

Les participants se sont félicités du déroulement de l’évènement et ont interagi avec le Poète Nomade Watta et ont pu poser des questions sur le style poétique de l’auteur, l’inspiration et le travail de l’écrivain ainsi que son attachement à l’écriture de Rimbaud.

SOUBER