A l’instar des autres régions du pays et du reste du monde islamique, les assajogs ont fêté l’Aïd-El-Adha mardi dernier dans la joie et les retrouvailles dans une atmosphère climatique particulièrement agréable.
Celle-là est due au temps pluvieux constant provoqué par les pluies appelées « Karane » par les nomades ou plutôt celles qui surviennent au cours de la saison estivale et qui ne cessent d’arroser légèrement en ces dernières nuits la région comme sur le reste du territoire national. Ce qui a plongé la région et particulièrement la ville d’Ali-Sabieh dans un temps climatique clément, frais et doux.
Le président de la République, son excellence Ismaël Omar Guelleh a fêté cette fête religieuse avec eux au pied du mont Arrey. Durant la période passée à la tête de la haute magistrature de l’état, c’est la seconde fois que le chef de l’état séjourne des moments pareils dans le chef-lieu d’une région de l’intérieur du pays.
Notons que le chef de l’état séjourne depuis jeudi dernier à Aska-ville où il possède une résidence privée sur place.
Concernant la prière de cette grande fête religieuse, le premier magistrat de la Nation s’est envolé très tôt le matin pour la ville de Dikhil, à bord d’un hélicoptère de l’armée de l’air djiboutienne, afin d’accomplir ce rituel islamique avec les okarois dans des conditions sanitaires sécurisées. Peu après, il était de retour à Aska ville. A Ali-Sabieh, très tôt le matin, des nombreux fidèles composés des hommes, des femmes et des enfants de tous les âges et de toutes les catégories sociales en provenance de tous les quartiers populaires ont convergé vers l’édifice sportif dit de haut niveau sis à la périphérie immédiate de la ville derrière le mont drapeau. La grande prière matinale de l’Aïd-Adha s’est déroulée sur la pelouse au gazon synthétique des lieux en présence des deux membres du gouvernement, le ministre du commerce et du tourisme, Mohamed Warsama Dirieh , originaire de la région, du ministre de l’éducation nationale et de la formation professionnelle, Moustapha Mohamed Mohamoud et du député Abdo Sikieh Dirieh accompagné par le préfet de la région, Moussa Aden Miganeh et du vice-président du conseil régional et président par intérim de cette instance régionale de la décentralisation, Nouh Saïd Gueldon.
Sans oublier la présence sur place des nombreux élus locaux et d’autres hauts fonctionnaires de l’état issus de cette région du sud-est du pays A l’intérieur de l’édifice sportif, la foule multicolore des fidèles répétait en chœur les paroles de l’imam ou le « Takbir » spécifique à ce genre de prière. Pour cause de la circulation du virus de la pandémie de COVID 19, ce rassemblement populaire religieux a eu dans le respect des gestes barrières édictées par les professionnels du ministère de la santé.
Quelques temps après, les chefs des départements ministériels, les députés, le vice-président du conseil régional, des fonctionnaires, des chefs coutumiers, des éminents religieux, des femmes actives de la société civile locale et autres convives se sont retrouvés à la résidence du préfet pour une habituelle réception officielle autour du traditionnel plat de petit déjeuner de l’Aïd appelé « Ambabour. Là, les conviés de la réception ont savouré les galettes jaunies et grillées avec du lait caillé de ce plat dans une atmosphère de joie de fête bon enfant et de retrouvailles. Et ce, toujours en tenant compte des gestes barrières contre une éventuelle contamination communautaire du coronavirus. Pendant ce temps, dans le reste de la ville et pour tout le monde, la fête a continué dans une fraîcheur matinale appréciable.
Au centre-ville, les enfants bien habillés ont pu s’adonner amusement aux effets joyeux de la balançoire et des autres jeux enfantins proposés. Partout, la fête bat son plein. Dans certains coins, on entend les sons des multiples jouets et gadgets enfantins arborés par des enfants qui circulent dans les rues principales. En Outre des scènes de jeux attractives, des nombreux autres enfants s’agrippent des portes de bus en vue de monter et faire un tour de deux à trois kilomètres sur les axes routiers bitumés de la ville.
Ainsi les assajogs ont exprimé leur engouement pour cette fête sacrée de l’Aïd El-Adha ou de la fête du mouton Une grande fête religieuse survenue dans la seconde moitié du mois de juillet pluvieux qui a engendré ipso facto une fraîcheur climatique appréciable.
Et soulignons au passage que la présence du chef de l’état dans leur ville a rendu davantage mémorable cette fête de l’Aïd-Adha pour eux.
ALI LADIEH