Sous le haut patronage du Premier ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed, le ministère auprès de la présidence chargé des investissements  a organisé hier au Kempinski une cérémonie de lancement du programme des réformes du climat des affaires pour l’année 2020.

Outre le Premier ministre, la cérémonie a vu la participation des membres de l’Assemblée nationale et du gouvernement ainsi qu’un parterre de la communauté d’affaires dont la chambre de commerce de Djibouti, et les organisations professionnelles et patronales, à la tête  desquelles la Confédération des employeurs de Djibouti qui assure présentement la présidence du patronat de l’IGAD. Des représentants et des experts de la Banque mondiale, qui appui le programme de réforme national, qui ont assisté à la cérémonie.

Dans un mot d’ouverture, le ministre auprès de la présidence, chargé des investissements, Ali Guelleh Aboubaker, a rappelé que c’es la « 4ème édition de la stratégie nationale d’amélioration de l’environnement des affaires. Ce qui témoigne de la volonté présidentielle de lever les contraintes à l’émergence d’un secteur privé dynamique pourvoyeur de richesses et d’emplois.

Le ministre a souligné que le programme de la Vision 2035 consiste à faire de Djibouti une vaste plateforme de logistique, de commerce et de hub de services de télécommunications et de finances. Le Guichet unique étant le pivot de la stratégie nationale d’amélioration du climat des affaires et fourni les prestations de services de 15 institutions publiques et parapubliques.

Le ministre a annoncé que le programme national des réformes pour la prochaine édition du rapport Doing Business  comporte une matrice des actions dont les plus saillants sont : la création d’entreprises en ligne, du moins la réservation digitale du nom commercial, le toilettage du Code de Commerce vers un minimum procédural pour la formalisation des entreprises, la valorisation des réalisations du fournisseur national d’électricité pour améliorer la fiabilité de l’approvisionnement à travers la mise en place du système SCADA et SAIFI, la digitalisation de certains segments de la demande de Permis de Construire, le renforcement des garanties et protections des investisseurs et la généralisations du registre des crédits.

De son côté, le ministre de l’économie et des finances, Ilyas Moussa Dawaleh, a appelé à un effort collectif de l’ensemble des ministères sectoriels, mais aussi des parties-prenantes qui sont concernées par le train des réformes à mettre en œuvre pour améliorer le climat des affaires.

Le Premier ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed, a de son côté rappelé que notre pays « se retrouve aujourd’hui au 112e rang mais demeure toutefois pour la deuxième année consécutive dans le top 20 des économies mondiales les plus réformatrices ».  Il a fermement pris l’engagement que « cette fine rétrogradation et cette légère contre performance n’entamera guère l’engagement et au contraire stimule la volonté  de poursuivre l’amélioration du climat des affaires en République de DJIBOUTI ».

Il a appelé à « affiner la stratégie à adopter pour redresser la situation » et de mener « un sérieux programme de travail pour analyser en profondeur les indicateurs incriminés et aussitôt mettre en route les actions correctives y relatives». Il a rassuré les parties-prenantes de l’engagement de «L’ensemble du gouvernement pour apporter les soutiens nécessaires pour la conduite des réformes ».

Suite aux interventions officielles, la matrice des réformes retenues pour la prochaine édition du rapport Doingt Business a été présentée et discutée par les participants. Il faut dire plus généralement, que le programme transversal de réforme de l’environnement des affaires a valu à notre pays une place d’honneur par son classement sur deux années consécutives, 2018 et 2019, parmi les dix meilleurs pays réformateurs de 190 économies évaluées par le Système de notation de la facilitation de faire affaires de la Banque mondiale dit  « Rapport Doing Business ».

L’amélioration du climat des affaires constitue la pierre angulaire de la feuille de route du président de la République, Ismail Omar Guelleh. Le processus de réforme du cadre juridique, réglementaire et pratique du commerce et des investissements constitue un levier pour l’émergence d’un secteur privé dynamique et innovant.

Il est internationalement établi que le secteur privé demeure un déterminant du développement socio-économique des nations et pourvoyeurs d’emplois.

MAS