Le ministère du travail chargé de la formalisation et de la protection sociale, en collaboration avec le bureau international du travail (BIT), a tenu samedià l’Institut des Etudes Diplomatiques un atelier de validation du profil national de sécurité et de santé au travail.

Cet atelier de trois jours a pour objectif de présenter et de valider le premier profil national en sécurité et santé au travail de Djibouti.Cette rencontre est la dernière étape d’un processus qui a démarré en décembre 2019, lors d’un atelier réunissant tous les acteurs concernés par cette thématique ou les autorités ont exprimé leur volonté de faire de la SST un sujet essentiel de la politique sociale.

L’évènement a regroupé sur place le ministre du travail chargé de la formalisation et de la protection sociale, Omar Abdi Said, Mme Aida Lamloum, spécialiste technique de la de sécurité et santé au travailet membre du bureau de  l’organisation international de travail, la directrice du travail et des relations professionnelles, Mme. Ikram Awaleh, les hauts cadres du département ministériel et un parterre d’invités.

La directrice du travail et des relations professionnelles, Ikram Awale,  a indiqué que « le projet de document portant sur le profil national de sécurité et de santé est le fruit d’un long processus de consultation et de concertation avec les partenaires sociaux mais également avec les institutions concernées par la problématique de sécurité et santé au travail. »

Dans une brève allocution, la spécialiste technique  de la sécurité et santé au travail Mme Aida Lamlouma rappelé qu’en juin 2022, à l’occasion de la conférence internationale du travail, il a été déclaré que le droit à un « lieu de travail sûr et salubre» était devenu l’un des principes et droits fondamentaux du travail et c’est ainsi que la convention (n°155) sur la sécurité et la santé des travailleurs, en 1981, et la convention (n 187)  sur le cadre promotionnel pour la sécurité et la santé au travail ,2006, sont devenues fondamentales. Ceci implique que, tous les Etat Membres de l’OIT sont tenus de s’aligner aux dispositions de ces conventions même s’ils ne les ont pas encore ratifiés.

En poursuivant ses propos elle a indiqué que l’inclusion du principe « lieu de travail sûr et sain » parmi les principe et droits fondamentaux au travail relève de la nature complémentaire de tous ces principes et droits.  En effet, l’absence de conditions adéquates en termes de sécurité et de santé au travail, est souvent constatée dans les groupes vulnérables de travailleurs travaillant dans les secteur dangereux où l’on trouve souvent du travail forcé et du travail dangereux des enfants. »

Le ministre du travail chargé de la formalisation et de la protection sociale M. Omar Abdi Said a indiqué que « Le système actuel a été évalué avec ses insuffisances et furent lors de cette rencontre posé les jalons d’une stratégie pour l’implantation des prestations de santé prioritaires au sein de l’entreprise et promouvoir un milieu professionnel sain et Secure.»

Les orientations pour évoluer vers un système plus performant et plus efficient ont été également mises en perspectives.

L’état des lieux a permis d’identifier les obstacles et les contraintes qui pèsent sur l’intégration de la SST dans la culture du travail.

Mohamed Chakib