La commission nationale indépendante pour la prévention et la lutte contre la corruption (CNIPLC) en partenariat avec l’ONUCD a clôturé hier mardi,au Best Western Premier Hôtel, Djibouti, les travaux de l’atelier régionale pour l’accélération de la mise en œuvre de la Convention des Nations unies contre la corruption (CNUCC) en Afrique de l’Est.

Après deux jours d’intenses débats avec les représentants des institutions de la fonction publique, la commission nationale indépendante pour la prévention et la lutte contre la corruption a entamé ce mardi, la troisième et dernière journée des travaux de l’atelier régionale sur la plateforme pour l’Accélération de la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies contre la Corruption en Afrique de l’Est. Un atelier qui avait pour but de mettre en œuvre des stratégies durable innovant visant à renforcer la transparence dans la région de l’Afrique de l’Est.

Cet atelier s’inscrit également dans le cadre de l’approche des plateformes régionales visant à accélérer la mise en effective de la convention en tirant parti des capacités et des connaissances régionales pour identifier les priorités de réforme réalisables et pratiques, permettront d’obtenir des résultats tangibles.

Présidé par la présidente de la commission nationale indépendante pour la prévention et la lutte contre la corruption, Mme Badria Zakaria Cheick Ibrahim, l’évènement a réuni, le coordinateur résident du Système des Nations-Unies à Djibouti, M. José Barahona ,les expertes de l’Office des nations-Unies contre la drogue et le crime,,des hauts cadres des institutions publiques, des magistrats, des avocats, la présidente du conseil nationale de la société civile djiboutienne , Mme Saida Mohamed Moussa , les membres de la société de la civile, des représentants des associations et des ONG, l’institution IRICA, des journalistes des médias, presse écrite et audiovisuel et les médias de réseaux sociaux  ainsi que les membres de la commission nationale indépendante pour la prévention et la lutte contre la corruption. Tous ont pris part à cette rencontre. Cette dernière journée de l’atelier a porté sur l’importance d’une coopération accrue entre les institutions de lutte contre la corruption et les organisations de la société civile, et les médias ainsi que la nécessité d’une coordination efficace pour prévenir la corruption et poursuivre les infractions économiques et financières. Des discussions qui ont permis de soulever la formation et le renforcement des capacités des OSC dans le domaine de la corruption. Les débatteurs ont également soulevé s’il existe un mécanisme de coopération entre les OSC et les autorités d’enquêtes compétentes. Les experts de l’ONUCD ont par la suite échangé avec les médias nationaux et les représentants des réseaux sociaux sur leur rôle dans la lutte contre la corruption. Ils ont évoqué aussi la formation et la sensibilisation des journalistes sur la notion de la corruption sous toutes ses formes.

La rencontre s’est clôturée par un engagement renouvelé à mobiliser les ressources et les outils nécessaires pour lutter contre la corruption à tous les niveaux. La plateforme anticorruption de l’Afrique de l’Est promet de devenir un outil central dans la promotion de la transparence et de l’intégrité dans toute la région.

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