Dans le cadre du projet de développement urbain intégré 2 (PDUI 2), l’Agence djiboutienne de développement social(ADDS) en partenariat avec la Commune de Balbala a procédé jeudi dernier au lancement d’un atelier de formation axé sur la gestion du fonds de développement communautaire. L’initiative ciblait les adhérents des associations de quartiers, Layableh et Moustiquaire de la commune de balbala.
Financé par l’Agence française de développement et exécuté par l’ADDS, ces assises ont porté essentiellement sur le mécanisme de fonctionnement du comité de gestion du FDC ainsi que les concepts de base et les principales étapes de montage de microprojets. Ce projet consistait également au désenclavement du quartier Layableh et Moustiquaire et à l’amélioration du cadre de vie de ses habitants, le renforcement de leurs capacités associatives et économiques, ainsi que le renforcement de la gestion urbaine par les autorités locales.
En outre le Projet de Développement Urbain Intégré (PDUI) 2 est une action globale adaptée et répondant aux besoins formulés par la population.
Le projet s’articule autour de 3 composantes :
• Désenclavement et amélioration du cadre de vie (construction de routes, réseaux divers, terrains de sport, etc…) ;
• Renforcement des capacités associatives et économiques des habitants (construction de marchés, mise en place d’un fond de développement communautaire, etc.…) ;
• Appui institutionnel à la gestion urbaine (formations et équipement de l’ADDS).
La cérémonie, qui s’est tenu à l’antenne de l’ADDS des quartiers layableh et moustiquaires, a réuni, le chargé des projets de l’AFD, M. Valentin , le chef de Service de renforcement des Capacités des Acteurs, Galab Hassan Galab, et M. Paillart, coordinateur du projet PDUI2 ainsi que les associations et coopératives bénéficiaires du projet.
Le FDC est appelé à être pérenne car il associe les populations locales à la gestion des investissements et des activités réalisés dans leurs localités. Géré par un Comité d’usagers et de représentants locaux (le Comité de gestion), il sert entre autres à subventionner les activités nécessaires pour aider à sortir les jeunes et les femmes, des localités ciblées, de la précarité. Loula Mohamed Idleh et Mariam Mohamed, tous les deux membres actifs « des associations de balbala 10 et milieu d’avenir » ont remercié, l’ADDS et l’AFD pour l’appui financier des projets de leurs associations de quartiers.
L’AFD a rappelé l’opportunité que représente le fonds de développement communautaire qui s’adresse directement à la société civile dans ce cadre.
Au terme de cette rencontre les associations ont compris la procédure de sélection du Fonds de développement communautaire.
Au total, une quarantaine de personnes ont participé à cet atelier de formation. Les participants ont fort bien participé aux discussions. L’ensemble des questions des acteurs ont trouvées réponses auprès de l’ADDS. Les participants ont apprécié l’initiative du FDC.Les travaux ont pris fin avec les encouragements et le remerciement de l’AFD et de l’ADDS.
SOUBER