Le président de la République, Ismaïl Omar Guelleh, a  dirigé hier, au palais présidentiel, une réunion sur l’évaluation des efforts engagés dans le cadre du plan ORSEC. Un programme qui est dévolu à la protection des biens et des personnes lors des situations exceptionnelles, générées par les catastrophes naturelles telles que les pluies diluviennes qui s’abattent ces jours-ci dans notre pays.

 « Permettre un retour rapide à la situation normale »

Dans une intervention faite en prélude à cette réunion, le chef de l’Etat a donné des instructions fermes en vue de « permettre un retour rapide à la situation normale d’avant les pluies ». « Il est déplorable que l’action engagée n’ait pu offrir rapidement toute l’assistance et le secours nécessaires à nos populations affectées par les fortes pluies », a-t-il déclaré en substance.  « Il n’est pas normal que les différents services ne disposent pas de plan efficace et préétabli pour éviter la stagnation des eaux dans les artères de circulation ou pour apporter assistance à notre population dans les meilleurs délais », a martelé avec insistance le Président Guelleh devant les participants de cette réunion de crise.

« je requiert davantage de résultats sur le terrain », a ordonné le président de la République qui a estimé inadmissible le fait que notre pays « n’apprenne pas de ses erreurs passées ».

La réunion, dirigée hier par le chef de l’Etat, a débouché sur la définition d’un cahier de charges pour le service de l’assainissement et celui de la protection civile, les deux départements en première ligne dans la résolution des conséquences et des difficultés nées des pluies diluviennes.

« Nous sommes confiants à l’idée que d’ici mercredi prochain, nous parviendrons à évacuer l’ensemble des eaux stagnantes dans les artères de circulation de  la capitale », a mis en exergue le premier ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed, qui a pris part à cette rencontre. De son côté, le ministre de l’Intérieur, Moumin Ahmed Cheikh, a formé l’espoir que « les redoublements d’efforts entrepris sur le terrain permettront le retour rapide chez eux des sinistrés pris en charge par l’Etat ».

A noter que le plan ORSEC est un programme mettant en collaboration un bon nombre de services publics et d’institutions étatiques. Citons, outre le service de l’assainissement et de la protection civile, la Primature, le ministère de l’Intérieur, le ministère du Budget, le ministère de la Communication, le ministère de la Santé, le ministère de la Femme et de la Famille, et le ministère de l’Habitat.

Soulignons enfin que les forces armées djiboutiennes, la police nationale, et la gendarmerie nationale sont également mobilisées dans le cadre de l’exécution du plan ORSEC.