
Le président de la République, Ismaïl Omar Guelleh, a condamné avec force l’attentat à la voiture piégée qui a causé hier, à Mogadiscio, la capitale somalienne, la mort de près de 100 personnes, selon des bilans provisoires fournis par plusieurs médias internationaux.
« Nous dénonçons avec la plus grande fermeté cet acte barbare et criminel » a indiqué le président de la République qui a décrit ses « auteurs et commanditaires comme des tristes agents au service d’une violence aveugle ».
« Ce déchainement de violence n’est pas de nature à remettre en cause les nombreux succès et victoires enregistrées récemment par la nation sœur somalienne dans sa quête légitime à restaurer une stabilité et sécurité sur l’ensemble de son territoire national », a fait observer le Président Guelleh qui a exprimé sa « solidarité et compassion avec le peuple somalien et l’ensemble des autorités de ce pays frère ».
En effet, une explosion à un poste de sécurité situé dans la capitale somalienne Mogadiscio a fait hier une centaine de morts et plusieurs dizaines de blessés, selon un bilan provisoire.
Un responsable policier, Ibrahim Mohamed, a qualifié de «dévastatrice» l’explosion qui s’est produite dans une zone où la circulation est très dense en raison d’un poste de sécurité et d’un centre des impôts. Le maire de Mogadiscio, Omar Mohamud Mohamed, a déclaré lors d’une conférence de presse qu’on ignorait encore le nombre précis de morts. Selon une organisation internationale qui n’a pas souhaité être identifiée, le nombre de morts est supérieur à 90.
Cet attentat à la voiture piégée est l’une des attaques les plus meurtrières à frapper la capitale somalienne.
L’attentat, qui n’a pas été revendiqué dans l’immédiat, survient dans un contexte marqué par de multiples actions meurtrières des islamistes shebabs qui s’en prennent au gouvernement somalien, soutenu par la communauté internationale et par les 20.000 hommes de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom).