Le projet Jouer Pour Apprendre/Play to Learn, financé par l’USAID et mis en œuvre par MottMacdonald, franchit une nouvelle étape dans sa mission d’améliorer l’accès à l’éducation préscolaire en Djibouti. Le troisième atelier de co-création s’est tenu  au Sheraton Hôtel, réunissant les principales parties prenantes du projet dans une démarche collaborative axée sur la qualité et l’inclusivité de l’enseignement pour les jeunes enfants de 3 à 6 ans.

La séance d’ouverture a été marquée par les interventions de Mme Saada Abdillahi, représentante de l’USAID, de M. Abdi Dirir, Directeur général de l’enseignement du MENFOP, et de Mme Fozia Ali, Directrice du MFF. Ces discours ont souligné l’importance de la collaboration entre les différentes parties prenantes pour assurer le succès du projet et l’amélioration continue de l’accès à l’éducation préscolaire en Djibouti.

Les différents partenaires d’exécution, à savoir le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFOP), le Ministère de la Femme et de la Famille (MFF), l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD) et l’association Suna al Haya se sont réunis pour dresser le bilan des activités réalisées durant la deuxième année du projet. Cette phase a permis d’identifier collectivement les défis rencontrés, ainsi que les perspectives pour les années à venir.

Le moment a été ponctué par des présentations des partenaires, permettant à chacun de réfléchir à son propre parcours et aux résultats obtenus. Cette innovation de l’année a permis à chaque partie prenante de faire une introspective et de partager les bonnes pratiques ainsi que les axes d’amélioration. Au cours des présentations, une vidéo a été diffusée mettant en lumière une école des écoles accompagnée par le projet Play To Learn. Cette vidéo a illustré l’impact positif du projet sur le terrain, avec des témoignages poignants. Le directeur de l’école a partagé son expérience, soulignant les améliorations apportées aux infrastructures et aux méthodes d’enseignement, permettant aux enfants d’évoluer dans un cadre plus inclusif et stimulant. De plus, une mère dont l’enfant fréquente cette école a également témoigné, exprimant sa profonde gratitude pour les bienfaits du projet. Elle a expliqué comment l’accès à une éducation préscolaire de qualité a transformé la vie de son enfant, qui a fait des progrès significatifs, tant sur le plan académique que social. Ces témoignages ont renforcé l’engagement des partenaires à poursuivre leur mission pour améliorer l’éducation des jeunes enfants en Djibouti.

L’atelier s’articule autour de plusieurs objectifs clés :

Présentation du bilan de l’année 2 : Cet exercice permettra d’examiner les progrès réalisés, avec un focus sur l’amélioration des infrastructures éducatives, tant dans les zones rurales qu’urbaines. Les présentations des partenaires ont mis en avant les réalisations concrètes et les enseignements tirés.

Planification de l’année 3 : À travers une approche participative, les acteurs travailleront à l’élaboration du plan d’action pour l’année à venir. Cette étape est essentielle pour définir les priorités stratégiques, telles que l’extension de l’accès aux ressources pédagogiques, la formation continue des enseignants, ainsi que le renforcement du soutien aux enfants issus de milieux défavorisés et aux enfants en situation de handicap.

Un Engagement Renouvelé pour l’Éducation de la Petite Enfance

Depuis son lancement, le projet « Play to Learn » a jeté des bases solides pour moderniser l’éducation préscolaire à Djibouti. Le projet met en œuvre des méthodologies pédagogiques innovantes, en insistant sur la création d’environnements d’apprentissage sécurisés et stimulants, répondant aux besoins spécifiques des enfants en bas âge. L’un des piliers du projet est son approche inclusive, qui mobilise les institutions publiques, les communautés locales et les associations pour une action concertée et cohérente.

À travers ce troisième atelier de co-création, l’USAID et ses partenaires réaffirment leur détermination à accompagner les enfants djiboutiens dans leur développement éducatif et personnel. Le projet garantit que tous les enfants, y compris les plus vulnérables, puissent bénéficier d’un enseignement inclusif et équitable, leur permettant ainsi de s’épanouir et de se préparer à l’avenir.