A l’instar des autres régions du pays et du reste du monde musulman, les Assajogs ont célébré lundi dernier la fête de l’Aïd-El-Fitr dans une atmosphère de joie et de retrouvailles familiales conviviales. Cette fête religieuse qui marque la fin du mois béni de ramadan a d’un seul coup changé l’atmosphère d’abstention de consommation et de restrictions divines des trente dernières journées où était plongée la ville au cours de ce temps. Tôt le matin, aux sons du « Takbir : ALLAHOU AKBAR, ALLAAHOU AKBAR, ALLAHOU AKBAR …. », officiels, hommes, femmes, jeunes et moins jeunes se sont tous dirigés vers le grand stade de la ville.
En une foule compacte tout le monde a convergé vers l’édifice sis derrière le drapeau au bord de la route bitumée menant vers la localité rurale et agricole d’Assamo, l’endroit habituel ou plus précisément sa pelouse qui accueille les prières des jours de l’Aïd aménagée et préparée à cet effet.
Sur place, à la fin de la prière, les nombreux fidèles ont prié et réclamé ensemble des invocations de bénédictions à l’adresse de la divinité afin d’éviter au pays les éventuelles conséquences fâcheuses de la sécheresse et des guerres qui malmènent actuellement le monde entier. Notons la participation du préfet de la région, Moussa Aden Miganeh, du président du conseil régional, Charmaké Hassan Allaleh, d’un député de la région dans l’hémicycle national, Elmi Mahabeh, des élus locaux, les responsables des différents corps en uniforme, des chefs coutumiers, des oulémas considérés et des nombreux autres anonymes à ce rassemblement qui annonce le début de la fête de l’Aïd-Fitr.
A l’issue de la prière, le préfet a reçu dans sa résidence les officiels ainsi que d’autres personnalités importantes de la ville : les membres du gouvernement, le député de l’Assemblée Nationale, les élus régionaux, les chefs des corps sécuritaires basés dans la région, le chef du détachement des forces de police et le lieutenant de la brigade des gendarmes, des chefs coutumiers, des éminents oulémas et d’autres convives dans des moments de convivialité autour du célèbre plat matinal des fêtes de l’Aïd : le « Ambabour ». Un repas composé de galettes jaunies et grillés à prendre avec du lait caillé.
Après, un mois de privation, les assajogs ont pris ce premier petit déjeuner dans une ambiance de retrouvailles et d’allégresse sous fond de joie palpable suite à la satisfaction retirée de l’accomplissement du devoir religieux du mois béni de ramadan.
Cette réception et prise collectif de ce repas spécial dans une ambiance de convivialité s’est terminée par la remise des trophées aux équipes gagnantes des différentes compétitions sportives organisées durant le mois de jeûne.
Puis, les officiels ont annoncé leurs vœux de cette fête religieuse à travers les ondes de la R.T.D.
Certains assajogs ont pris volontairement des clichés de souvenir avec les officiels sur le perron de la résidence du préfet. Des photos qui se sont retrouvées sur les réseaux sociaux.
Pendant ce temps, dans la ville, les premiers groupes d’enfants commençaient leur tournée familiale.
Au milieu de la matinée, les assajogs de tous les âges se sont retrouvés au centre-ville dans les cafeterias et autres lieux publics. Tandis que d’autres se sont retrouvés dans le parc de loisir de a ville. Là, à cœur joie, les enfants ont profité de jouer avec des balançoires, des structures de glissade en plastique et autres jeux enfantins proposés.
Rappelons que ce parc de jeux a été édifié par le conseil régional dans le cadre des projets d’Appuis à la décentralisation et aux initiatives locales plus connu sous acronyme ADIL.
Quant aux adultes, cette fête, s’était prolongée jusque tard dans la soirée dans l’ambiance des séances de khat habituelles.
ALI LADIEH