Epargnée par la première vague de coronavirus, l’Afrique est désormais confrontée à une deuxième vague bien plus forte et meurtrière. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les variants britannique et sud-africain ne sont pas étrangers à cette hausse des infections et du nombre légèrement élevé de décès depuis quelques semaines.

« Nous voyons de plus en plus de cas de la variante sud-africaine apparaître dans d’autres pays », a admis la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti,

D’après la branche africaine de l’agence onusienne, le nombre de cas et de décès liés à la Covid-19 augmente sur le continent à mesure que de nouvelles variantes plus contagieuses se propagent dans d’autres pays.

Selon l’OMS, le variant sud-africain (501Y.V2), initialement identifié en Afrique du Sud, est prédominant et alimente un nombre de cas record en Afrique du Sud et dans la sous-région. Ce variant a été trouvé au Botswana, au Ghana, au Kenya, dans la région française de l’Océan indien à Mayotte, en Zambie et dans d’autres 24 pays du continent.

« Le variant, qui a été détecté pour la première fois en Afrique du Sud, s’est rapidement propagé au-delà de l’Afrique », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti.

Quant au variant britannique, il a été signalé en Gambie et au Nigeria. Davantage de recherches sont nécessaires pour déterminer si la nouvelle souche entraîne une maladie plus sévère. « Les preuves suggèrent que ces variantes sont plus transmissibles, et de nouveaux éléments indiquent que la variante britannique pourrait provoquer une maladie plus grave », a estimé la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Source : ADI