Le secrétaire général du ministère de l’Urbanisme, de l’Environnement et du Tourisme M.Dini Abdallah Omar a inauguré mercredi dernier au Palais du Peuple les travaux d’un atelier de sensibilisation sur l’égalité des sexes et formation sur l’Intégration du Genre dans les projets environnementaux en présence de la secrétaire général du Ministère de la Femme et de la Famille Mme Anissa Hassan Bahdon,  des membres du comité de pilotage  et d’ un parterre de spécialistes du développement durable et de l’intégration Genre.  Dans un discours prononcé à cette occasion, le secrétaire général du MUET a rappelé que  Djibouti en tant que pays majoritairement côtier fait face à différentes problématiques, qui sont exacerbées par les aléas climatiques et qui impactent de façon différenciée les populations vulnérables selon leur genre. C’est pourquoi, le gouvernement de Djibouti affiche sa ferme volonté d’améliorer ses résultats sur la préservation des ressources marines et côtières en prenant en compte tous les facteurs de menaces et en intégrant toutes les composantes des communautés côtières dans leur gestion durable.  Il faut signaler que cette formation  s’insérait  dans le projet intitulé « Atténuation des pressions sectorielles sur la biodiversité marine et côtière et renforcement du système national d’aires marines protégées », qui a pour objectif de mettre en place un système de gestion efficace des aires marines protégées du pays.

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Le Point avec Dini Abdallah Omar

Secrétaire général du MUET

Djibouti en tant que pays majoritairement côtier fait face à différentes problématiques, qui sont exacerbées par les aléas climatiques et qui impactent de façon différenciée les populations vulnérables selon leur genre. C’est pourquoi, le gouvernement de Djibouti affiche sa ferme volonté d’améliorer ses résultats sur la préservation des ressources marines et côtières en prenant en compte tous les facteurs de menaces et en intégrant toutes les composantes des communautés côtières dans leur gestion durable.

En plus de constituer une importante richesse pour notre pays, des activités économiques durables importantes telles que le tourisme, la pêche ou le transport maritime sont basés sur ces zones côtières. En effet, la zone côtière de Djibouti est un espace vital où se concentrent les populations, les infrastructures portuaires, ferroviaires et routières ainsi que les principales activités économiques.

Il s’agit donc, sans attendre, de prendre des mesures adéquates afin qu’un développement harmonieux du pays puisse se réaliser, au bénéfice des populations, tout en préservant les paysages, l’écosystème et les espèces marines et côtières.

A Djibouti, le Ministère de la Femme et de la Famille oriente et réforme les politiques d’égalité Hommes-Femmes et vise à l’autonomisation résiliente des femmes dans le pays. Elle constitue donc l’institution de référence dans l’intégration Genre.

La formation de ce jour s’insère dans le projet intitulé « Atténuation des pressions sectorielles sur la biodiversité marine et côtière et renforcement du système national d’aires marines protégées », qui a pour objectif de mettre en place un système de gestion efficace des aires marines protégées du pays. Cela passe par le renforcement de la contribution au développement des communautés concernées, la réduction de la pêche illicite pour la conservation de la biodiversité, tout en fournissant des biens éco systémiques et en améliorant les moyens de subsistance des communautés locales et particulièrement des femmes, qui sont aujourd’hui considérées comme les premières victimes des dégradations environnementales.

Par ailleurs, il est important de souligner qu’à travers la dégradation de la biodiversité marine, secteur créateur d’emplois dans les zones côtières, les femmes sont les plus touchées par ce phénomène car elles sont souvent responsables des travaux de subsistance des familles. Il était donc important de développer une méthode inédite dans la gestion de ces aires marines protégées : les femmes sont désormais des actrices incontournables dans la préservation des écosystèmes. 

Longtemps oubliée, les femmes doivent désormais être prises en compte à toutes les étapes des projets environnementaux, de la formulation à la mise en œuvre sur le terrain.

Avant de conclure mon propos, je voudrais remercier l’ensemble des partenaires ici présents, qui nous apporte un appui appréciable dans l’exécution de nos activités, et en particulier le Ministère de la Femme et de la Famille qui sera sans aucun doute un allié sans faille. J’espère que ce partenariat sera fructueux et durable entre nous.