Il confectionnait sa propre bière incognito…

Sur instruction du Procureur de la République et suite à des renseignements recoupés et analysés, les officiers de police judiciaire de la brigade d’enquête et de la délégation judiciaire (BEDJ) ont procédé à l’arrestation d’un individu suspecté de fabriquer clandestinement de l’alcool. Plusieurs appareils, cuvettes et matériels utilisés pour la production de cette bière ont été saisis par les enquêteurs. D’origine chinoise, l’individu confectionnait lui-même de la bière, en vue de la revendre auprès de ses compatriotes travaillant sur le même site que lui. La bière était donc distillée dans un local situé au siège de leur  compagnie basé à PK 23. Le mis en cause, âgé d’une cinquantaine d’années, se servait d’un matériel importé de la Chine en 2017, pour fabriquer cette liqueur. Lors de son audition, il a reconnu que les boissons étaient destinées à ses amis et qu’il n’avait nullement l’intention de vendre sa marchandise en dehors de leur base. Il a par ailleurs déclaré qu’il se servait de produits locaux, tels que le blé et le sorgho et le sucre disponibles sur le marché pour la fabrication de cette bière. Toujours selon ses propos, les boissons étaient destinées à l’usage exclusif des employés chinois de la base durant les jours de fête et qu’il ignorait que la loi djiboutienne interdisait la fabrication domestique de cet alcool. Il a été présenté devant la justice.

L’arnaqueur de crédit téléphonique…

Un jeune homme a été arrêté la semaine dernière par les fins limiers du commissariat de police du 2ème arrondissement. Il est accusé de soustraction de bien à l’insu d’autrui. Il se rendait auprès des personnes qui transfèrent des crédits téléphoniques, et leurs demandaient de lui verser 50 fdj de crédit.  A leur insu, il ajoutait deux zéros et repartaient en arrière pour effacer tout signe de transfert téléphonique dépassant la somme de départ.  Après avoir arnaqué une jeune femme quelques semaines plus tôt, il est revenu voir la même femme  pour lui demander de lui transférer encore une fois 50 FDJ de crédit. Mais, la femme, qui l’attendait de pied ferme, avise des badauds assis à coté d’elle, qui l’arrêtent aussitôt. Il arrive au commissariat du 2èmearrondissement accompagné d’un policier. Après son audition, une enquête est ouverte et les policiers  effectuent une réquisition auprès de Djibouti Télécom et ils découvrent que le jeune homme avait reçu en 12 mois plus de 18 transferts de 5000 FDJ. Une fois le transfert effectué dans son téléphone, il s’empressait de le revendre auprès de ses amis en échange de 3000 ou 4000 FDJ. Il avait mis en place cette arnaque depuis environ une année avant son arrestation. Il se trouve actuellement sous mandat de dépôt derrière les barreaux de la prison civile de Gabode.

Arrestation de vendeurs de cannabis à Balbala

Il y a quelques jours, les policiers du commissariat de police de Hodan ont interpellé 4 jeunes hommes accusés de vente et de consommation de cannabis. En effet, les policiers avaient reçu des informations selon lesquelles ils s’adonnaient à la vente de la drogue dans le secteur du  quartier T9 situé à Balbala. Suite à leur arrestation, une perquisition a été effectuée aux domiciles des présumés suspects et une quantité assez importante de cannabis a été saisi. Ils ont été placés sous mandat de dépôt à la prison civile de Gabode.

Violence réciproque

Il y a quelques jours, les policiers du commissariat de police au  Héron sont saisis dans une affaire de violence réciproque. L’affaire se passe devant l’hôtel Kempinski. Un ressortissant d’origine étrangère interpelle un taxi pour le ramener chez lui. Les deux hommes ne tombent pas d’accord sur le prix et le ressortissant étranger descend  et monte dans un autre taxi. Le premier taximan, furieux lance quelques mots déplacés au ressortissant étranger, qui revient sur ses pas et le bouscule. Le chauffeur n’en reste pas là, puisqu’ il sort de sa voiture une bouteille de coca-cola et donne un coup à la main à l’étranger en face de lui. Les esprits s’échauffent et les deux hommes sont séparés in extremis. L’affaire sera finalement réglée à l’amiable devant le parquet de justice.

N. Kadassiya