L’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, a organisé du 2 au 4 mai 2019 à Tadjourah un atelier de consultations au niveau national sur l’établissement d’un mécanisme national de coordination sur les migrations, l’opérationnalisation du Pacte Mondial pour les Migrations, la présentation de  l’approche du développement en matière de déplacements.

Les participants de ces consultations étaient issus des rangs respectifs de la Primature, du ministère des Affaires étrangères, du ministère de la Justice, du ministère de l’Environnement, de l’office national d’assistance aux réfugiés et sinistrés (ONARS), de la police nationale, des préfectures des cinq régions, du ministère de la santé, du ministère du Travail, du ministère des Transports, du ministère de la Défense, du ministère de la Femme et de la Famille, de l’Assemblée nationale, de la sécurité nationale, du HCR et de l’OIM à Djibouti.

Ce dialogue national a été l’occasion de présenter et familiariser les parties prenantes aux initiatives nationales, régionales et mondiales en faveur de solutions durables, et aux rôles du Projet de Réponse en Développent aux Impacts liés aux Déplacements (DRDIP) à Djibouti en particulier.

L’atelier a constitué  également un point de départ pour une approche commune de développement permettant une collaboration entre les institutions gouvernementales afin d’éclairer les stratégies, et pour élaborer des réponses complètes.

L’objectif global était de créer une plateforme de coordination et d’échanges entre tous les acteurs que sont les organismes gouvernementaux responsables des réponses humanitaires et de développement aux problèmes de migration à Djibouti

Il s’agissait, en outre, pour les uns et les autres de promouvoir la coordination et le dialogue permanent sur la migration et les questions connexes, y compris les déplacements forcés; d’encourager la mise en œuvre de politiques et d’initiatives internationales, continentales et régionales relatives à la migration au niveau national ;de discuter du Pacte Mondial pour les Migrations et les Réfugiés (CRRF) ; de présenter le projet de réponse en développent aux impacts liés aux déplacements (DRDIP), et d’informer les participants des liens entre le développement et les approches humanitaires pour faire face aux déplacements forcés.

Les intervenants de l’atelier ont, par ailleurs, discuté de la manière de mettre en œuvre les déclarations de Nairobi, Djibouti et Kampala et du plan d’action au niveau national mais aussi de la mise en place d’un mécanisme nationale de suivi et d’évaluation des problèmes de migration et de la mobilisation coordonnée des ressources au niveau national.

A noter que le Mécanisme National de Coordination sur la migration (MNC) est un mécanisme de coordination multisectorielle placé sous l’égide du gouvernement, qui coordonne les différentes parties prenantes intervenant dans le domaine des migrations.

Ce mécanisme renforcera le leadership national dans la gestion de la migration, optimisera la mise en œuvre des activités de migration et facilitera la mobilisation de ressources pour la gestion de la migration.

 N. Kadassiya