La première Session Ordinaire du Parlement s’est ouverte hier à l’Assemblée nationale  en présence du Premier ministre, M.Abdoulkader Kamil Mohamed, du Président de l’Assemblée nationale M.Mohamed Ali Houmed  des membres du Gouvernement, des Représentants des Institutions de la République, les Préfets de Djibouti et des régions, des Représentants du Corps Diplomatique et consulaires accrédités à Djibouti. Après l’exécution de l’hymne national, l’ouverture de la session a été marquée par l’allocution du président de l’Assemblée nationale M. Mohamed Ali Houmed qui a souhaité à tous les élus du peuple une excellente rentrée parlementaire, en espérant que la reprise de travaux sera fructueuse et bénéfique pour notre pays et notre Institution.

Dans son discours  il a rappelé que « En tant que représentants du peuple, notre vocation est de réconcilier les concitoyens avec la politique et d’adapter la politique aux préoccupations de la Nation en associant les citoyens aux décisions prises les concernant. C’est pourquoi, nous nous devons de maintenir des contacts réguliers avec les populations car c’est en les approchant que nous accomplirons efficacement notre mission : celle d’œuvrer au bien-être du plus grand nombre des djiboutiens.» « Le travail de proximité demeure le moyen le plus efficace pour un député de se tenir informé des conditions de vie de ses concitoyens. Nos électeurs attendent que leurs représentants soient à leur écoute en tout temps et en toute circonstance, particulièrement dans la situation difficile que nous connaissons depuis près 2 années et les dangers inhérents à la pandémie de la Covid 19. »

Ensuite le Premier Ministre M.Abdoulkader Kamil Mohamed  a prononcé devant l’assemblée nationale le discours traditionnel sur la politique générale du gouvernement. Un discours au cours duquel  le premier ministre a énuméré  les points culminants  relatifs aux axes  stratégiques de l’action  gouvernementale.  Et surtout des actions entreprises par le gouvernement pour répondre au mieux aux crises exogènes.

Avec notamment les actions entreprises par le gouvernement dont l’apport des solutions adéquates à la crise du COVID pour tenir en état  les acquis  obtenus, en matière économiques et sociaux de ces deux dernières décennies. « Cette gestion de la crise du COVID a, en effet, permis de conserver les acquis économiques et sociaux obtenus pendant les deux dernières décennies. » a déclaré le premier ministre.

Il  a fait écho devant l’assemblée que le gouvernement s’est attelé à préserver les avancées  obtenues durant ces dernières années, dans plusieurs domaines utiles en matière sociétales.  « Je veux évoquer également le fait que l’amélioration de nombreux indicateurs sociaux, constatée depuis de nombreuses années, sur la pauvreté, la scolarité, l’éducation ou la protection sociale, a pu aussi être préservée, par la gestion gouvernementale de la crise de la COVID » a-t-il insisté …

De ce fait, il a mis  en évidence  les principaux axes à savoir l’Inclusion, la  connectivité, Institutions  qui demeurent dans la politique du gouvernement pour atteindre a-t-il dit une croissance forte et mieux partagée.

Le développement mis en œuvre sera bien évidemment accordé sur les objectifs de l’Agenda 2030 des Nations-Unis, qui je le rappelle a-t-il poursuivi « sont les objectifs de Développement Durable ».

« A ce propos, le président de la République a sans cesse affirmé sa ferme volonté « d’éradiquer la pauvreté et la faim, de lutter contre les inégalités, de garantir l’autonomisation des femmes et des filles, en ne laissant personne pour compte, par le renforcement du développement économique durable ».

« L’objectif du gouvernement est de capitaliser toutes les opportunités offertes par la position stratégique du pays, afin de construire un carrefour d’échanges entre trois continents : l’Afrique, l’Asie et l’Europe. Il s’agit de faire de Djibouti un hub logistique qui pourra ultérieurement faciliter la création d’un hub industriel », a-t-il déclaré. 

A noter que cette cérémonie a également été marquée par l’élection des parlementaires à la Haute Cour de Justice.

Après l’adoption et la prestation des serments, les membres de la Haute Cour de justice comprennent neuf parlementaires titulaires et leurs suppléants.