Djibouti et la France ont affiché mardi 12 mars dernier leur détermination à impulser un nouvel élan dans leur coopération universitaire et scientifique par le biais de la mise en œuvre de  plusieurs projets d’intérêt commun.

Le ministre djiboutien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Nabil Mohamed Ahmed, a rencontré mardi dernier, dans son cabinet ministériel, la ministre française de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal, accompagnée d’une forte délégation. L’entrevue s’est déroulée dans une atmosphère amicale. Elle est intervenue dans le cadre de la visite du président Emmanuel Macron à Djibouti.

Au cours de leur rencontre, les deux ministres ont soulevé les voies et moyens susceptibles de renforcer la coopération franco-djiboutienne dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Les discussions ont porté également sur les conditions de mise en œuvre de plusieurs projets.

Citons notamment un projet de campus numérique à l’université de Djibouti, un projet d’observatoire de l’Afrique de l’Est pour le changement climatiques au centre et de recherches de Djibouti   (CERD) et un projet de centre formation Régionale pour les paramédicaux à l’institut Supérieur des Sciences de la santé (ISSS).

Ces chantiers d’envergure dessinent les nouveaux horizons de la coopération franco-djiboutienne en matière d’enseignement supérieur et de recherche scientifique. Les ministres concernés nous ont confortés dans ce sens. Puisque Dr Nabil Mohamed Ahmed et Mme Frédérique Vidal ont affiché leur détermination à impulser  un nouvel élan dans la coopération universitaire et scientifique entre les deux pays. 

Sur ce, les deux ministres ont échangé des cadeaux avant d’effectuer des immersions successives au sein des nouveaux laboratoires de métallogénie et de biologie marine du centre d’études et de recherche de Djibouti (CERD). Lesquels sont dotés d’équipements de pointe indisponibles au niveau régional. Ces outils dernier cri permettent aux chercheurs en métallogénie et en biologie marine de dresser des inventaires précis et exhaustifs sur les richesses minéralières et marines présentes dans nos sols et eaux territoriales.

Mohamed Chakib