Dans le cadre de la seconde rencontre du conseil conjoint des affaires Djibouto-Saoudien à Djibouti, le 3ème Vice-président de la Chambre de commerce, André Massida et le sous-secrétaire du Ministère des transports chargé de la planification et de l’information du Royaume d’Arabie Saoudite, Yasser Sulaiman Al-Daoud, ont dirigé hier matin les travaux de lancement de la commission mixte des affaires Djibouto-Saoudienne à la CCD.

La Chambre de commerce de Djibouti a reçu hier matin la visite d’une délégation d’hommes d’affaires de la chambre de commerce d’Arabie Saoudite. La délégation était conduite par le sous-secrétaire du Ministère des transports chargé de la planification et de l’information, Yasser Sulaiman Al-Daoud. Les visiteurs de marque ont été introduits par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mohamed Ali Hassan, l’Ambassadeur de Djibouti auprès du Royaume d’Arabie saoudite,  Dya-Eddine Saïd Bamakhrama, ainsi que par le président du Conseil Saoudo-Djiboutien des affaires, Riyad Mohsen Al Horaibi, et son représentant à Djibouti, Ayman Lotfi Taha, qui dirige le Sahara Global Education.

Du côté de la CCD, outre André Massida, de nombreux membres du bureau de la CCD et les membres du conseil d’affaires Saoudo-Djiboutien ont pris part à la rencontre. Les échanges ont porté essentiellement sur les voies et moyens de renforcer les relations économiques et commerciales entre les deux pays, notamment en augmentant le volume des échanges commerciaux dans les années à venir.

Dans un mot de bienvenue, M. André Massida a rappelé le rôle du Conseil des Affaires Saoudo-Djiboutien représenté par le Conseil des Chambres de Commerce et d’industrie saoudienne pour la partie saoudienne et la CCD pour la partie djiboutienne. « Ce Conseil doit favoriser le rapprochement entre nos secteurs privés pour leur permettre de saisir ensemble les opportunités commerciales, industrielles et d’investissements dans nos pays respectifs. Mais également pour développer ensemble des programmes de formation et de transfert de technologie et de savoir-faire en vue d’améliorer la productivité. »

Il a ensuite souligné l’intérêt de cette seconde rencontre qui est une « opportunité pour discuter de manière plus concrète de la mise en œuvre de l’accord signé en avril 2018 autour d’un forum des affaires et d’un programme assorti de visites officiels, pour aller vers les étapes de l’opérationnalisation du conseil conjoint des affaires».  

Pour sa part, le chef de la délégation saoudienne a exprimé sa satisfaction de prendre part au deuxième forum des affaires saoudo-djiboutien. Il s’est dit réjoui de participer au lancement du Comité mixte saoudo-djiboutien. “Grâce à ce forum, nous espérons renforcer la coopération dans les domaines du commerce et de l’investissement mais plus largement dans tous les domaines afin d’explorer toutes les possibilités et de tirer un avantage mutuel du potentiel que les gouvernements des deux pays cherchent à réaliser conformément à la vision du Royaume de 2030 et à la Vision nationale Djibouti 2035» a-t-il affirmé.

Même son de cloche, chez le président du Conseil saoudien des  affaires, Dr Riyad Mohsen Al-Horaibi, qui a indiqué que ces réunions visaient à renforcer les relations économiques entre les deux pays et à tirer parti des possibilités offertes en matière d’investissement et des avantages concurrentiels des deux pays.

“Par sa Vision 2030, le Royaume Saoudien vise à renforcer les relations en matière de commerce et d’investissement avec les pays frères et amis, y compris la République de Djibouti », a-t-il dit.  Il a souligné que le volume des échanges commerciaux entre les deux pays était en constante évolution et qu’en 2017, il atteignait 3,5 milliards de riyals saoudiens.

A l’issue des interventions officielles, les deux parties ont eu des échanges étendus et riches sur les voies et moyens de renforcer les consultations et les échanges pour aller plus vite dans la mise en œuvre du programme de travail décidé communément. Ce sera le propos de la commission mixte qui a été mise sur pied et qui se mettra à la tâche dès à présent.

MAS

La parole à…Riyad Mohsen Al Huraibi,

Cofondateur et Président du conseil d’administration de Sahara Global Investments

En ma qualité de président du conseil des affaires djibouto-saoudien et également président du Conseil d’Administration de Sahara Global Investments, maison-mère de Sahara Global Education, dont dépend l’International school of Africa, j’apporte ici un démenti formel et cinglant aux rumeurs qui ont circulé concernant le remplacement de M. Ayman Lutfi Taha, à la tête de Sahara Global Education. 

Sur la base de rumeurs sans fondements et d’informations totalement fausses, ces journaux ont annoncé des résultats médiocres de l’ISA en termes d’expansion et d’attractivité. Ce qui est totalement faux au vu des résultats qui sont extrêmement satisfaisants puisque nous avons eu un accroissement substantiel des volumes d’inscriptions annuelles. Aussi, je me réjouis de pouvoir compter sur un homme qui a fait preuve de compétences et d’habilité pour mener à bien le projet de Sahara Global Education à Djibouti à travers notamment l’ISA. Je réaffirme ici ma confiance renouvelée et profonde à M. Ayman Loutfi Taha, qui poursuit sa mission à la tête de Sahara Global Education.

L’international school of Africa n’a cessé de s’étendre, et de se développer depuis son lancement. Et c’est grâce à l’excellent travail de M. Ayman Loutfi Taha qui est également mon représentant à Djibouti, en qualité de président du conseil des affaires saoudo-djiboutien. Je le félicite donc et je le confirme dans ses fonctions.