L’exécutif djiboutien, sous la présidence de son chef, Ismaïl Omar Guelleh, a tenu hier la 10ème séance du Conseil des ministres. Plusieurs textes ont été examinés et approuvés, dont notamment le projet de loi portant ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la cyber sécurité et la Protection des données à caractère personnel, le projet de loi portant ratification et adhésion aux statuts de la Banque Asiatique d’Investissement pour les Infrastructures et le projet de Décret portant approbation de la charte d’éthique et de déontologie de l’auditeur interne. Outre le projet de Décret portant adoption de la Stratégie Nationale d’Inclusion Financière pour la période 2023-2027, celui portant nomination des membres du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale du Tourisme et celui portant composition des membres du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale pour la Promotion de la Culture, des projets de Décret portant nomination, présentés par le ministère du travail chargé de la formalisation et de la protection sociale, figurent aussi à l’ordre du jour de cette 10ème séance du Conseil des ministres. Concernant particulièrement le projet de loi portant ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la cyber sécurité et la protection des données à caractère personnel, il est dit que l’absence de frontière dans le cyberespace et le caractère souvent transfrontalier des activités de cybercriminalité implique que la lutte contre la cybercriminalité constitue une problématique pour tous les États et que ces  risques pèsent directement sur le citoyen, les entreprises, les collectivités locales et territoriales, voire parfois même la continuité des services gouvernementaux. De ce fait, la Convention de Malabo encourage les Etats membres à adopter des législations nationales en matière de protection des données et de cyber  sécurité et prévoit la création d’autorité de contrôle afin de superviser leur conformité aux principes qui y sont définis. Elle vise notamment à renforcer et mettre en place des mécanismes de coopération entre Etats membres pour prévenir, détecter et lutter contre la cyber menace, favoriser la promotion de la sécurité dans le cyberespace en incitant à la mise en place de mécanisme de gestion des incidents de cyber sécurité tels que les centres de réponses aux incidents informatiques pour réagir aux cyber menaces et met l’accent sur la sensibilisation et l’éducation en matière de cyber sécurité. En ratifiant la présente convention, notre pays s’inscrit dans cette stratégie continentale et nationale d’une économie numérique ancrée sur la coopération renforcée au niveau régional.