Le ministre de l’Habitat, l’Urbanisme, et l’Environnement, Moussa Mohamed Ahmed, accompagné du secrétaire général de son département ministériel, Dini  Abdallah Omar, a pris part aux travaux de la quatrième session de l’Assemblée générale de l’ONU pour l’environnement qui s’est déroulée du 14 au 15 mars 2019 à Nairobi, au Kenya.

Cette importante conférence a vu la participation d’une centaine de ministres mais aussi de plusieurs chefs d’Etats tels que le Président kenyan, Uhuru Kenyatta, et le Président français, Emmanuel Macron. Placée sous le thème «Solutions innovantes pour faire face aux défis environnementaux et pour favoriser des productions et des consommations durables», cette quatrième session avait pour objectif la prise  d’engagements pour transformer nos modes de production et de consommation afin de lutter contre le changement climatique, la perte de la biodiversité et les différents types de pollutions. En marge de ces assises, le ministre Moussa Mohamed Ahmed a également participé à la troisième édition de « One Planet Summit », co-présidé par le Président Kenyan et le Président français, et qui a regroupé des représentants des gouvernements, des opérateurs du secteur privé, et des acteurs de la société civile.  Les uns et les autres étaient appelés à prendre des engagements concrets pour mettre en œuvre des actions d’atténuation et d’adaptation au changement climatique.

Au cours de cette rencontre, plusieurs pays et institutions se sont engagés à augmenter leurs contributions financières pour lutter contre le changement climatique, à l’instar du Président français qui a annoncé que son pays allait apporter 1,5 milliards d’euros en faveur de l’Alliance Solaire Internationale.

Pour sa part, la Banque mondiale a fait savoir qu’elle allait doubler sa contribution pour l’adaptation au changement climatique en la portant à 22 milliards de dollars américains.

De même, la Banque africaine de développement a annoncé qu’elle allait mobiliser 25 milliards de dollars américains pour financer des projets climatiques.

De leur côté, plusieurs multinationales ont promis de contribuer au développement des énergies renouvelables et au processus d’intensification de la riposte de la communauté internationale contre la déforestation sous toutes les latitudes.