Christopher K. Snipes, Chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Djibouti

« Les États-Unis s’engagent sans réserve en Afrique », a déclaré le président Biden lors du sommet des dirigeants États-Unis-Afrique en décembre dernier.

L’avenir est l’Afrique. Ce qui se passe en Afrique aura des répercussions sur le reste de la planète, et nous voulons travailler ensemble pour que l’Afrique connaisse un avenir brillant, sûr et prospère.

Nous devons faire cause commune pour protéger la dignité de tous les travailleurs et la durabilité de notre planète, et pour que les institutions et les entreprises poursuivent la course vers le sommet. Djibouti a un rôle important à jouer dans cette vision, et ce rôle est porteur d’opportunités d’investissement et de prospérité.

La Loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA) est un élément fondamental pour concrétiser cette vision de la prospérité partagée. Depuis sa promulgation il y a plus de 20 ans, l’AGOA a considérablement changé la donne pour des millions d’Africains. En permettant à plus de 6 800 produits d’accéder au marché américain en franchise de droits, cette loi a contribué à créer des emplois et des débouchés économiques, notamment pour les femmes et les jeunes.

L’AGOA illustre la manière dont on peut faire du commerce une force au service du bien. Pour conserver leur admissibilité, les pays doivent respecter plusieurs valeurs qui forment le socle des sociétés libres et équitables : la primauté du droit, le respect des droits de la personne, la lutte contre la corruption et la protection des droits des travailleurs. En un mot, l’AGOA se veut un outil de transformation pour favoriser une prospérité inclusive dans toute l’Afrique subsaharienne.

Djibouti est toujours éligible au programme AGOA.  Les entreprises à Djibouti ont la possibilité d’exporter des produits vers les États-Unis en franchise de droits, ce qui rendra les produits djiboutiens plus compétitifs.  Le personnel de l’ambassade ainsi que moi-même souhaitons voir se multiplier les opportunités offertes aux entreprises locales d’exporter des produits de haute qualité et de grande valeur aux États-Unis.

Les mécanismes d’intervention tels que l’AGOA sont destinés à être utilisés, testés et affinés au fil du temps – tel est précisément l’objectif principal du forum de l’AGOA qui se tient cette semaine à Johannesburg, en Afrique du Sud. Tous les ans, le représentant des États-Unis au commerce extérieur et les ministres du commerce de tous les pays qui participent à l’AGOA se réunissent pour faire le point et pousser plus avant les opportunités. Cette réunion est l’occasion d’évaluer les progrès accomplis à ce jour et, ce qui est peut-être plus important encore, de voir s’il est possible d’améliorer l’AGOA pour qu’elle soit encore plus utile à davantage d’Africains et d’Américains.

En outre, le Forum est un catalyseur qui permet de réunir une communauté plus large. Des représentants du gouvernement, de la société civile et des syndicats ainsi que des investisseurs du secteur privé viennent de tout le continent Africain et des États-Unis dans le but commun d’utiliser le commerce pour créer de meilleures opportunités.

Il s’agit d’un moment privilégié dans l’engagement économique de Djibouti avec les États-Unis. Je me réjouis à la perspective d’une conversation robuste et tournée vers l’avenir – pendant le forum de l’AGOA et au-delà, dans la poursuite de nos objectifs communs en faveur d’une plus grande prospérité pour tous les Djiboutiens.