Le ministre de la communication chargé des Postes et des Télécommunications, Radwan Abdillahi Bahdon, a présidé le jeudi 2 mai au Sheraton hôtel, la cérémonie commémorative de la journée mondiale de la liberté de la presse. Organisée par l’Union de la Presse Francophone (UPF), en collaboration avec le MCPT et l’UNESCO, l’édition de cette année saisit les médias pour sensibiliser le public sur les enjeux environnementaux.

Depuis 1993, l’ensemble des pays du monde, y compris le nôtre, célèbre le 3 mai de chaque année, la journée mondiale de la liberté de la presse pour non seulement rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse mais de permettre également aux professionnels des médias de se pencher sur les questions relatives à la liberté de la presse et notamment à l’éthique de la profession. L’occasion est également au cours de cette journée de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions.

Placée sous le thème « La presse au service de la planète : le journalisme face à la crise environnementale », l’édition de cette année a mis l’accent sur l’importance cruciale des journalistes et de la liberté d’expression dans le contexte de la crise environnementale mondiale.

Il s’agit là, pour l’’UNESCO principale institution initiatrice de cette journée, de saisir les médias et les journalistes pour sensibiliser le public sur les enjeux environnementaux et ainsi faire face aux fausses rumeurs axées dans ce domaine.

La mise en œuvre de cette initiative, s’est déroulée à Djibouti le jeudi 2 mai dernier au Sheraton hôtel en présence, du ministre de la communication chargé des postes et des Télécommunication, Radwan Abdillahi Bahdon, du président de l’UPF, Kenedid Ibrahim Houssein, de la conseillère technique du MCPT, Mme Aicha Mohamed Robleh, de nombreux journalistes de la presse locale dont le directeur de publication du Journal ‘‘La Nation’’ M. Fahim Ibrahim Ali et le directeur de la RTD, M. Aden Abdi Djama.

Dans le cadre de l’édition de cette année, l’Union de la Presse Francophone principale organisatrice, de cet évènement annuel, en collaboration avec le MCPT et l’antenne de l’UNESCO sous nos cieux, a dépêché sur les lieux un expert en environnement et en adaptation au changement climatique ainsi qu’une journaliste formatrice pour permettre aux acteurs de la presse djiboutienne d’avoir une meilleure compréhension des défis liés aux problèmes environnementaux.

Une raison de plus sur son importance à Djibouti. Pays de la région de la Corne de l’Afrique, qui figure parmi les plus exposés aux impacts liés aux changements climatiques.  

La participation du ministre Radwan Abdillahi Bahdon à cette cérémonie témoigne de l’importance qu’accorde le gouvernement djiboutien à tout ce qui est lié au sujet.

Lequel a d’ailleurs dans son discours dédié à cet évènement, d’emblée indiqué « Nous sommes témoins des bouleversements provoqués par la crise climatique, impactant nos écosystèmes et la vie de milliards de personnes à travers le monde » et d’insister par la suite sur le rôle crucial des journalistes dans ce domaine. « À Djibouti, conformément à la feuille de route tracée par le chef de l’État, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, les médias jouent un rôle crucial dans la couverture des enjeux liés au changement climatique et à la crise environnementale » a précisé le ministre de la communication chargé des postes et des télécommunications avant d’évoquer les réalisations de son ministère dans ce domaine. « La presse écrite et audiovisuelle sont régulièrement mobilisées pour informer sur ces questions » a-t-il souligné et de déclarer par la suite : « Des initiatives de renforcement de capacités ont été entreprises à plusieurs reprises pour engager les médias dans la lutte contre le changement climatique, en partenariat avec le ministère de l’Environnement et du Développement Durable ».

Pour sa part, le président de l’UPF, Kenedid Ibrahim Houssein a d’abord rappelé l’historique de cette journée avant de revenir sur le rôle des journalistes dans les changements climatiques.

Soulignant dans la foulée, la nécessité de mettre en place des séances de formations spécifiques permettant aux journalistes de mieux transmettre le message.

L’expert en environnement et en adaptation climatique du ministère de l’environnement et du développement durable, l’ingénieur Abdallah Solma Abdallah et la journaliste formatrice, Hasna Maki Houmed se sont succédés au micro pour présenter aux journalistes des différents organes de la presse djiboutienne l’un un document sur « le journalisme au cœur des catastrophes naturelles et du changement climatique » et l’autre sur « l’enjeux climatique : un défi majeur pour les journalistes ».

Rachid Bayleh