La 2e édition de la Conférence africaine des startups s’est tenue à Alger du 5 au 7 décembre 2023, organisée par le ministère algérien de l’économie, du savoir et des startups. La conférence a réuni plus de 10.000 participants entre hommes d’affaires, entrepreneurs, experts et décideurs africains dans le domaine des startups et de l’innovation, venus s’enquérir des nouveautés enregistrées dans le secteur en Afrique et échanger leurs expériences et expertises. La ministre déléguée chargée de l’économie numérique et de l’innovation, Mariam Hamadou Ali, était à la tête d’une délégation composée de son conseiller juridique et du directeur de l’innovation du CLE…

La 2e édition de la Conférence africaine des startups s’est tenue à Alger du 5 au 7 décembre 2023, organisée par le ministère algérien de l’économie, du savoir et des startups, Cet évènement a été lancé sous le haut patronage du président de la république d’Algérie, Abdelmadjid Tebboune. La conférence a réuni plus de 10.000 participants entre hommes d’affaires, entrepreneurs, experts et décideurs africains dans le domaine des startups et de l’innovation, venus s’enquérir des nouveautés enregistrées dans le secteur en Afrique et échanger leurs expériences et expertises.

La ministre délégué chargée de l’économie numérique et de l’innovation, Mariam Hamadou Ali, était à la tête d’une délégation composée de son conseiller juridique et du directeur de l’innovation du CLE.

En marge de la 2e édition de la Conférence africaine des startups, s’est tenu un salon avec la participation de plus de 250 exposants d’Algérie et d’autres pays africains représentant des secteurs tels que l’énergie, la fintech, le Big Data, la santé, la cybersécurité, le Cloud et l’éducation. Aussi, en marge de la conférence s’est tenu le sommet ministériel dont les travaux avaient débuté mardi après-midi, et fut l’occasion de renforcer la coopération africaine dans le domaine des startups et de l’innovation en Afrique pour en faire une priorité dans le continent, selon les organisateurs

A cet effet, les ministres en charge du développement de l’écosystème startups ont adopté la 2e Déclaration ministérielle d’Alger pour le développement des startups. Dans le cadre de leurs recommandations, les participants ont chargé le secrétariat permanent de la Conférence africaine des startups d’élaborer une stratégie globale pour le développement de ce type d’entreprises en Afrique, en coordination avec les organes de l’Union africaine (UA), en mettant l’accent sur la lutte contre le phénomène de la fuite des cerveaux. Les points focaux des Etats se sont par la suite réunis et ont adopté le règlement intérieur et élu le Président du secrétariat représenté par la SG du ministère algérien de l’économie et du savoir. Par la suite, la ministre Mariam Hamadou Ali s’est jointe à ses homologues sénégalais, sud-africain, tunisien et algérien lors d’un panel ministériel dédié à l’harmonisation des politiques pour les startups africaines. Au cœur de son intervention, la ministre a souligné l’importance cruciale d’aligner les politiques et les réglementations pour les startups à travers tout le continent africain.

Elle a mis en avant la nécessité de rapprocher les écosystèmes, dépassant ainsi les actions des seuls décideurs politiques. La ministre a plaidé en faveur de l’accélération de la mise en place d’un Visa Startup à l’échelle continentale, soutenu par l’Union Africaine. « Nous devons associer de manière inclusive nos écosystèmes respectifs dans la construction des politiques publiques en faveur des startups. De plus, créer des plateformes permettant de rassembler les startups africaines est essentiel pour établir des liens forts, favorisant ainsi un échange d’expertise et de retours d’expérience », a conclu la ministre.

Cette seconde édition de la Conférence Africaine des Startups à Alger fut également l’occasion d’inaugurer le Secrétariat Permanent composé des points focaux des Etats, Djibouti est représenté par le Directeur de l’Innovation au CLE. Elle a pour mission de coordonner les actions inscrites dans la feuille de route visant à promouvoir le développement des startups africaines. Entre autres, parmi les actions attendues de cet organe est la mise en place d’un fond africain et d’un visa Startup au niveau continental.