Le ministre de l’Économie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a représenté la République de Djibouti lors de la cérémonie d’ouverture du Forum économique mondial qui s’est tenu à Riyad, la capitale saoudienne, le dimanche 28 avril. Placé sous le thème “De quel genre de croissance avons-nous besoin ?”, cet événement majeur, organisé en partenariat avec le ministère saoudien de l’Économie et de la Planification, a réuni plus de 1 000 participants, dont plus de 50 ministres et des hauts responsables du monde entier.

Le forum a offert une plateforme pour le dialogue sur diverses questions cruciales, telles que les défis environnementaux, le rôle des arts dans la société, l’entrepreneuriat, l’intelligence artificielle, les monnaies numériques et les villes numériques.

Dans son allocution, le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan, a souligné les dangers des tensions géopolitiques pour l’économie mondiale. Il a mis en garde contre la fragmentation économique et les mesures protectionnistes, affirmant que de telles pratiques détournent l’économie de son objectif premier pour servir des intérêts géopolitiques.

La directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, a également pris la parole, mettant en lumière le déclin de la croissance économique attribué à la faible productivité, responsable de 50% de ce déclin. Elle a souligné les défis persistants liés à la force du dollar, rendant difficile la lutte contre l’inflation malgré les mesures prises pour relancer l’économie après la pandémie de Covid-19.

Le président du Forum économique mondial, Børge Brende, a présidé la discussion aux côtés de dirigeants africains éminents, dont le président du Rwanda, Paul Kagame, et le président du Nigeria, Bola Ahmed Tinubu. L’accent a été mis sur l’investissement dans le capital humain et une croissance inclusive. Le président Kagame a mis en avant les priorités du Rwanda en matière d’éducation, de santé et de technologie comme moteurs essentiels du développement du capital humain. Ce forum a donc été l’occasion de débattre des voies à suivre pour relancer la dynamique du développement et réduire les écarts économiques entre les marchés développés et émergents. L’engagement en faveur d’une croissance inclusive, axée sur les personnes et le capital humain, est apparu comme un consensus fort parmi les participants.

Dans un contexte mondial marqué par des défis multiples, cette réunion de haut niveau a été une étape importante vers une coopération accrue pour un développement durable et équitable à l’échelle mondiale.

Le ministre Dawaleh appelle au renforcement des liens de partenariat économiques entre l’Afrique et les pays du CCG

En marge du sommet de Ryad, le ministre djiboutien de l’Économie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, a captivé l’attention lors d’un panel sur le commerce et l’investissement en soulignant les opportunités de croissance entre l’Afrique et les pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG).

M. Dawaleh a mis en lumière le potentiel significatif de croissance, porté par des intérêts mutuels en matière de diversification économique, d’investissement et de développement durable. « Les relations économiques entre l’Afrique et les pays du CCG sont prêtes à connaître une croissance significative », a affirmé le ministre Dawaleh. « Nous avons devant nous une opportunité sans précédent de renforcer les liens commerciaux et d’investissement entre nos deux régions, ce qui pourrait bénéficier à nos secteurs public et privé respectifs », a-t-il ajouté.

M. Dawaleh a évoqué plusieurs domaines clés dans lesquels les deux régions peuvent tirer parti de cette dynamique de croissance, notamment la sécurité alimentaire et le développement de l’énergie et des infrastructures. Il a souligné la nécessité d’une coopération renforcée entre les gouvernements, les institutions financières et le secteur privé pour concrétiser ces opportunités.

« La sécurité alimentaire, le développement énergétique et les infrastructures sont des domaines prioritaires où une collaboration accrue pourrait générer des bénéfices mutuels considérables », a expliqué M. Dawaleh. « En travaillant ensemble, nous pouvons créer un environnement propice à l’investissement et à la croissance économique durable », a-t-il ajouté.

Ce panel a été l’occasion pour les représentants des gouvernements et du secteur privé des deux régions de discuter des défis et des opportunités spécifiques liés au renforcement des liens économiques entre l’Afrique et les pays du CCG. Des initiatives de coopération ont également été discutées, visant à stimuler les échanges commerciaux, les investissements et le développement économique dans les années à venir.

Source : ADI