
Le secrétariat général du gouvernement a tenuhier dimanche à l’université de Djibouti, campus Balbala, un atelier axé sur la modernisation du droit.

Présidé par le secrétaire général du gouvernement, M. Almis Mohamed Abdillahi, la cérémonie de cet atelier a réuni entre autre, le président de l’Université de Djibouti, Dr Djama Mohamed Hassan, du directeur du centre de recherche en Droit et économie, Dr Mohamed Ibrahim Hassan, des avocats, des juristes, des docteurs en droit, des enseignants chercheurs, des experts du numérique ainsi que des étudiants de la faculté du droit de l’université ont pris part à cette rencontre. Cet événement a mis en lumière des enjeux cruciaux tels que la dématérialisation des documents officiels et l’intégration des nouvelles technologies dans le système juridique.
Cette rencontre qui a réuni des juristes et des spécialistes du numérique, a mis en lumière une réalité que le droit ne peut plus ignorer : le besoin impérieux de s’adapter aux mutations technologiques.
Les discussions ont également abordé la réforme légistique, une démarche essentielle pour simplifier l’élaboration des textes législatifs et renforcer la transparence.

Les panelistes ont débattu entre autre sur la dématérialisation du Journal Officiel et comment cette réforme pourrait améliorer l’accessibilité du droit aux citoyens. L’IA, sujet aussi fascinant qu’inquiétant, a dominé les échanges de l’ atelier. Si elle offre des perspectives inégalées en matière d’efficacité et de traitement des données, son utilisation dans le domaine juridique soulève des questions éthiques pressantes. Cet évènement a été marqué par des discoursqui ont souligné l’importance de cette initiative pour le développement du cadre juridique national, insistant sur la nécessité d’adapter les lois aux défis contemporains. Le président de l’université de Djibouti, Dr Djama Mohamed Hassan a remercié lors de son discours, le secrétaire général du gouvernement pour son soutien constant à l’endroit de l’université de Djibouti, et pour avoir facilité la numérisation et l’accessibilité de la plateforme du journal officiel. Il a entre autre exhorté les étudiants, les chercheurs et les membres du nouveau centre de recherche en droit / économie de consulter cette plateforme eJO dans leur recherche.
De son côté le secrétaire général du gouvernement, M. Almis Mohamed Abdillahi a rappelé dans son discours qu’Aujourd’hui, l’ensemble de nos Lois, de nos décrets, de nos arrêtés ont été numérisé depuis le 1ier journal officiel édité le 08 février 1900 jusqu’au dernier paru en novembre 2024. « Lorsque nous avons lancé cette plateforme, il s’agissait en premier lieu de sauvegarder notre patrimoine et ce volet a été réalisé. Aujourd’hui, l’ensemble de nos Lois, de nos décrets, de nos arrêtés ont été numérisé depuis le 1ier journal officiel édité le 08 février 1900 jusqu’au dernier paru en novembre 2024 ». Il a entre autre souligné parmi les objectifs visésl’accessibilité du droit, pour les professionnels du droits, les cadres de notre administration, les magistrats, les chercheurs, les enseignants, les étudiants et pour l’ensemble de nos concitoyens. « Cet objectif est également atteint et nous sommes allés plus loin en ouvrant cette plateforme aux personnes à besoins spéciaux. Aujourd’hui entre 700 à 1200 personnes se connectent chaque jour sur la plate-forme eJO qui est désormais référencé dans toutes les grandes bases de données et bibliothèques numériques de par le monde », a-t-il déclaré.
Cet atelier marque une étape significative vers une réforme du droit qui répond aux besoins d’une société Djiboutienne en mutation rapide.Les participants sont repartis avec l’espoir que ces discussions mèneront à des actions concrètes et à une modernisation durable du cadre légal national. L’engagement de Djibouti à moderniser son système juridique témoigne de sa volonté de s’inscrire dans une dynamique de progrès et de transparence, essentielle dans le paysage juridique d’aujourd’hui.
SOUBER