
Dans la matinée du lundi 6 mars, s’est tenue au siège de la fondation IOG une importante cérémonie de signature d’accord de financement entre le fonds saoudien pour le développement et la fondation IOG pour le logement.

La cérémonie de signature a été paraphée entre le directeur général de la fondation IOG, M. Mahamoud Ali Osman et l’entreprise de construction djiboutienne « Mansh Allah » représenté par l’entrepreneur, M. Isse Farid Adaweh et le consul de l’Ambassade du Royaume frère de l’Arabie Saoudite, M. Abulaziz Alharbi qui a représenté le Fonds saoudien pour le développement (FSD).
Le présent accord a pour but de construire 200 logements sociaux de type F2 d’une durée de 12 mois pour les ménages djiboutiens les plus vulnérables au site de la cité Nassib dans la commune de balbala. Un projet unique en son genre puisque c’est la première fois que le FSD octroie un prêt sous forme de don à la fondation IOG pour le logement.

Le coût global du projet est estimé à hauteur de 2 millions de dollars et sera entièrement financé par le fonds saoudien pour le développement.
Dans son intervention le directeur général de la fondation IOG, M.Mahamoud Ali Osman s’est réjoui de la signature de cet accord de financement entre la fondation IOG pour le logement et le FSD. Il a par ailleurs remercié le royaume frère de l’Arabie Saoudite pour son appui constant pour la fondation IOG.
« Notre mission est faite pour que nous avons le devoir de faire toujours plus pour que la demande sans cesse croissante de logements ne finisse par accentuer la vulnérabilité des ménages les plus pauvres, entraînant ainsi l’exclusion d’une frange de la population.
Nous agissons pour prévenir ce risque autant que possible. C’est un souci constant », explique Mahamoud Ali Osman. Aujourd’hui à la tête de la Fondation IOG.
Bras armé des pouvoirs publics dans le combat pour un logement décent à tous, la Fondation IOG est en passe de faire basculer les chances de succès sur un front où la victoire était loin d’être portée de main. On ne le dira jamais assez : en quelques années d’existence, la Fondation est devenue l’instrument le plus apte pour concrétiser les ambitions du président Guelleh qui en est l’artisan-visant à rompre un tant soit peu la mécanique infernale des disparités sociales par un meilleur accès au logement, y compris pour ceux de nos compatriotes en situation de précarité.
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