Vente d’anxiolytiques en toute impunité

Il y a quelques jours, l’unité mobile du commissariat de police du 1er arrondissement reçoit des informations sur la vente de médicaments de contrebande dans une boutique située au quartier 1. Les policiers effectuent donc une descente et à leur grande surprise, ils tombent sur 80 cartons d’Anafranil, vendus sans ordonnance. Le médicament en question est un anti dépresseur, qui mélangé à d’autres substances, ferait office de « viagra». Ce médicament est prescrit dans le traitement  des états dépressifs, des attaques de panique (traitement préventif), des troubles obsessionnels compulsifs, des douleurs neuropathiques de l’adulte. Le vendeur proposait son « viagra » à tous ses clients. Lors de son interrogation, le suspect reconnait sans équivoque les faits qui lui sont reprochés. Il a été déféré sous mandat de dépôt à la prison civile de Gabode.

Un gardien violent…

En début de semaine, une femme d’un certain âge se présente au commissariat du Héron. Elle désire porter plainte contre son gardien. Pour comprendre les faits, il faut revenir une année en arrière. Le même gardien qui était employé chez la même dame, avait en effet proféré des menaces de mort à son encontre. Prise de panique, la dame était venue déposer plainte auprès des hommes du commissariat du Héron pour des menaces de mort. Interpellé dans ce cadre précis, il écope d’une peine de prison d’un an. Après avoir purgé sa peine, il revient vers son ancienne patronne pour lui demander pardon et lui demander, encore une fois du travail. La dame fait donc preuve de générosité et elle décide de l’engager en tant que gardien de jour au même titre que l’actuel gardien, qui lui est chargé de surveiller le domicile la nuit.

Quelques jours plus tard, il agresse physiquement le jeune gardien et lui demande de s’en aller, pour récupérer son ancien poste. Il prend alors la fuite. ll revient quelques heures plus tard accompagné de plusieurs personnes. La dame, effrayée, se rend au commissariat du Héron pour déposer une seconde plainte. Lors de son audition, il déclarera aux policiers qu’il avait fait appel à des amis à lui pour intercéder en sa faveur auprès de la propriétaire du domicile.

Il sera finalement arrêté une seconde fois et reconduit à la prison civile de Gabode.

N. Kadassiya