Le chef de l’Etat, Ismaïl Omar Guelleh, a reçu hier, en fin de matinée, au palais de la république, M. Musleh Mubarak Al-Dorasi, le président de la célèbre société privée saoudienne « Ayjal Petroleum and Energy Compagny LLC », un des principaux consortiums de ce pays en termes de réalisation, d’exploitation et de commercialisation de projets énergétiques.
L’audience entre le Président Guelleh et l’opérateur privé saoudien eut lieu à la foulée de l’acquisition d’un périmètre de 300 hectares par cette compagnie au sein de la « Damerjoog Park Industry », la localité djiboutienne dévolue à l’insertion de l’industrie lourde et énergétique.
Les discussions entre le chef de l’Etat et l’investisseur saoudien servirent tout d’abord de cadre d’évocation des bénéfices et retombées multiformes suspendus au partenariat économique entériné aujourd’hui. A ce sujet, les échanges ont d’emblée mis en lumière combien ce projet s’inscrit dans le droit fil de la volonté de notre pays à fournir l’ensemble des prestations de service requises par l’industrie énergétique, depuis la transformation des hydrocarbures jusqu’à leur transfert à l’étranger, en format de produits finis.
La mise en service d’un chantier naval acquis récemment fait d’ailleurs partie de la gamme d’équipements et d’infrastructures de pointe que notre pays s’est doté en vue d’intégrer toutes les dispositions et caractéristiques indispensables au développement de l’industrie énergétique.
Dans une déclaration faite à la presse à l’issue de ses entretiens avec le chef de l’Etat, l’investisseur saoudien fit état de sa « foi inébranlable en l’imminence du succès pressenti à ce partenariat ».
« La paix et la stabilité permanentes caractérisant la République de Djibouti sous le leadership du Président Guelleh sont des gages supérieurs d’attrait pour les investissements étrangers », a déclaré en substance l’opérateur privé saoudien, M. Musleh Mubarak Al-Dorasi.
Le Président de l’Autorité des Ports et des Zones Franches de Djibouti (APZFD), M. Aboubaker Omar Hadi, a pris part à la rencontre entre le chef de l’Etat et l’homme d’affaires saoudien. Il a, pour sa part, dans une intervention à la presse, mis surtout l’accent sur l’important processus de création d’emplois suspendus à ce projet.
« Nous estimons à quelques 10.000 emplois directs l’effectif de création de travail auquel disposera ce partenariat », a affirmé le président de l’APZFD, qui a révélé que « le coût d’investissement lié à ce projet s’est porté à environ 12,7 milliards de dollars ».