L’Exécutif, sous la présidence de son chef, Ismaïl Omar Guelleh, a tenu hier, mardi 19 décembre 2023, la 22ème séance du Conseil des ministres. Une séance au cours de laquelle le gouvernement a examiné et approuvé plusieurs textes dont notamment le projet de loi portant ratification de l’accord portant création de l’institution de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (African Risk Capacity, ARC), présenté par le ministère de l’économie et des finances, chargé de l’industrie.

A ce sujet, on apprend que dans un contexte de changement climatique et compte tenu de sa vulnérabilité aux impacts des événements climatiques extrêmes, notre pays s’est engagé depuis 2012 dans un mécanisme innovant de gestion et de financement des risques des catastrophes initiées par l’Union Africaine. Etant l’un des premiers signataires du traité portant création de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques, cette institution spécialisée de l’Union Africaine a pour mandat d’aider les états membres de l’UA à renforcer leurs capacités de gestion de risques afin de mieux planifier, préparer et répondre aux événements météorologiques extrêmes et catastrophes naturelles. Par conséquent, l’adhésion de notre pays à cette mutuelle permettra de bénéficier des programmes de renforcement des capacités de l’ARC et de l’assistance financière en cas de survenance de catastrophes naturelles ainsi que de l’accompagnement de l’institution dans la planification et la gestion prompte des risques de catastrophes naturelles.

Autre texte adopté, il s’agit du projet de loi portant ratification de l’accord et protection des investissements avec le Kenya. Ce projet de loi a pour objet la ratification de l’accord et de protection des investissements avec le Kenya signé le 9 mai 2018. Cet accord bilatéral a pour finalité de promouvoir la coopération économique entre les deux pays et créer les conditions favorables pour les investissements et le développement économique entre les 2 états. L’objectif de cet accord est d’encourager, de stimuler et de protéger les investissements de manière réciproque dans ces pays respectifs ainsi que de favoriser les transferts des capitaux, de technologies et des savoirs-faires dans l’optique de rationaliser les investissements.

Ceci pour l’essentiel.