Dans le cadre du programme ‘‘Participation de la société civile à la gouvernance et au développement local’’, financé par l’Union Européenne, s’est tenue, le jeudi 14 septembre dernier, au siège de l’association nationale des collectivités locales de Djibouti (ANCLD), une importante réunion axée sur le suivi et l’évaluation des 9 projets de développement du milieu urbain et rural de Djibouti.

Après le lancement officiel en juin dernier, des activités des 9 projets de développement local, subventionnés par l’Union Européenne dans le cadre du programme ‘‘Participation de la société civile à la gouvernance et au développement local’’ mise en œuvre par l’Association internationale des maires francophones (AIMF), les responsables des organisations de la société civile, bénéficiaires dudit programme et l’exécutif de l’association nationale des collectivités locales de Djibouti (ANCLD) se sont retrouvés, le jeudi 14 septembre passé, au siège de la faitière nationale sise à Gabode 4 dans la commune de Boulaos, pour avoir des détails, sur le processus de suivi et d’évaluation des activités des différents projets.

Initiée par l’équipe locale de gestion du projet AIMF en collaboration avec le secrétariat permanent de l’ANCLD, cette réunion s’est déroulée en présence notamment des présidents des régions et des communes de Djibouti-ville, des coordonnateurs des neuf projets subventionnés et de l’ensemble des cadres de de l’association faitière de notre pays, dont le secrétaire permanent Ali Rouffa Aden, la responsable administrative et financière Ahadi Ofleh Houssein et l’assistant technique international dépêché par l’AIMF auprès de cette organisation des collectivités djiboutiennes, Flavien Sassé.

L’objectif de cette rencontre étant de mettre en lumière une stratégie et un plan détaillé des missions de suivi et d’évaluation, englobant le suivi budgétaire, les réalisations et les initiatives de communication en vue d’accompagner les associations de la société civile dans la mise en œuvre de leurs initiatives de développement et de s’assurer notamment la réalisation des différents projets destinés à améliorer les conditions de vie de nos populations du milieu urbain et celles du milieu rural.  

Rappelons que les neuf projets portés par des organisations de la société civile sont au cœur de l’effort collectif visant à renforcer le développement local à Djibouti.

A l’issue d’une présentation, de la stratégie et du plan détaillé pour la mission de suivi et d’évaluation de ces projets, suivi d’une exploration des termes de référence pour la création d’un répertoire des besoins et d’une cartographie des dispositifs visant à renforcer les capacités de leurs organisations respectives, les responsables des associations bénéficiaires ont pu établir au cours de cette rencontre le programme de démarrage des activités de leurs projets respectifs avant de s’imprégner du chronogramme détaillé des futures missions de suivi-évaluation des initiatives.

Rachid Bayleh

Le point avec ……

Flavien Sassé

Assistant technique international dépêché par l’AIMF auprès de l’ANCLD

« L’objectif essentiel de ce projet est de construire le dialogue comme instrument de développement local »

« Le projet « participation de la société civile à la gouvernance et au développement à Djibouti » est un exemple de dialogue multi acteurs. De ce point de vue son objectif essentiel est de construire le dialogue comme instrument de développement local. Ainsi, la concertation, l’échange et le partage d’expérience soutiennent les différentes étapes de sa mise en œuvre. C’est dans ce sens qu’il y a lieu de comprendre la réunion de ce matin qui a regroupé autour de l’équipe de gestion du projet et du secrétariat permanent de l’ANCLD, les différentes parties prenantes à savoir les autorités locales et les organisations de base de la société civile porteuses de projet.

Il s’agissait de présenter et d’échanger à la fois sur la stratégie globale de suivi et d’évaluation des activités mises en œuvre par les différents projets et sur le dispositif de renforcement des capacités des organisations de la société civile. C’est le lieu de remercier l’ensemble des autorités locales à savoir, les présidents de région et de commune, les responsables à divers niveaux de l’ANCLD, les coordonnateurs des associations porteuses de projets subventionnés pour leur bonne implication dans le processus de mise en œuvre des activités. Enfin j’exprime toute ma gratitude au Ministre de l’intérieur et au Ministre de la décentralisation pour leur accompagnement très appréciable ».

Propos recueillis par RB