Alors que la sécheresse frappe avec une rare intensité les contrées rurales de Tadjourah, les autorités locales, épaulées par l’armée et les institutions civiles, se sont mobilisées dans l’urgence. Une action guidée par une volonté politique claire : celle de Son Excellence le Président Ismaïl Omar Guelleh, qui place l’humain, partout sur le territoire, au cœur des priorités nationales.

À Tadjourah, la terre se fend sous le silence brûlant des saisons sans pluie. Les oueds sont à sec, les pâturages jaunis, et l’horizon semble figé dans une attente : celle d’un signe, d’un secours, d’un souffle. Dans ces zones rurales où la vie est déjà rude, la sécheresse n’est pas une abstraction climatique. Elle est une réalité crue, visible sur les visages marqués par l’inquiétude, audible dans les cris des bêtes affaiblies, palpable dans chaque geste d’économie d’eau

Conscientes de l’ampleur de la détresse, les autorités préfectorales, avec à leur tête le préfet de la région, ont déclenché une mobilisation rapide et coordonnée. L’armée nationale, toujours présente lorsqu’il s’agit de servir le peuple, a mis à disposition ses moyens logistiques, assurant l’acheminement de vivres et d’eau potable vers les zones les plus enclavées. Le ministère des Affaires sociales et de la Solidarité (MASS), en étroite collaboration avec l’état-major, a pris part à cette opération, démontrant une synergie salutaire au service des oubliés du relief.

Chaque jour, des convois se forment, transportant farine, riz, sucre, mais aussi citernes d’eau, vivres pour les animaux, et parfois, tout simplement, une présence humaine réconfortante. Dans certaines localités, les habitants n’avaient pas reçu de ravitaillement depuis des semaines. Aujourd’hui, une main tendue leur rappelle qu’ils ne sont pas seuls, que la République veille, même à distance.

Les éleveurs, piliers de la subsistance rurale, sont eux aussi soutenus. Des mesures d’urgence ont été mises en place pour préserver ce patrimoine vivant qu’est le cheptel, essentiel non seulement à l’économie, mais à l’identité de ces communautés. Car ici, un troupeau n’est pas qu’un bien : il est mémoire, lien social, avenir.

Un suivi rigoureux des zones critiques a été instauré. Les chefs de secteur, les relais communautaires, les services techniques s’activent avec rigueur et compassion. Ce travail de proximité est essentiel pour adapter les réponses, identifier les cas les plus urgents, et garder ce fil ténu mais précieux qui lie l’État à ses citoyens.

Au cœur de cette mobilisation, se dessine une vision claire, constante, et profondément humaine : celle portée depuis plus de deux décennies par Son Excellence le Président Ismaïl Omar Guelleh. Cette dynamique d’équité territoriale, de justice sociale, de présence étatique dans les zones les plus reculées ne saurait exister sans une volonté politique ferme. Le soutien apporté à Tadjourah en ces jours de sécheresse s’inscrit dans cette cohérence : celle d’un pays qui refuse d’abandonner les siens, même dans l’épreuve.

Certes, la crise hydrique pose des questions structurelles, appelle à une gestion durable des ressources, à une résilience renouvelée. Mais en attendant, chaque action menée ici et maintenant sauve des vies, allège une souffrance, entretient l’espérance.

À Tadjourah, sous le soleil accablant, les visages fatigués retrouvent un peu de lumière. Non pas parce que la pluie est revenue, mais parce que la solidarité est là, concrète, sincère, constante. Et cela aussi, c’est une pluie : une pluie de présence, de dignité, et d’engagement.

Ali Salfa