L’office Djiboutien de l’énergie Géothermique en collaboration avec le ministère de l’énergie chargé des ressources naturelles a organisé le jeudi 15 juillet un atelier de validation du projet d’Elaboration d’un cadre légal et règlementaire pour l’énergie géothermique à Djibouti palace Kempinski.

L’évènement a regroupé sur place le ministre de l’énergie chargé des ressources naturelles Yonis Ali Guedi, le directeur de L’office Djiboutien de l’énergie Géothermique (ODEG) Dr. Kayad Moussa Ahmed, la représentante résidente du PNUD à Djibouti Fatima Elsheikh, le représentant de la JICA, le directeur de l’énergie Gouled Mohamed Djama. Cet atelier a pour objectif de promulguer une loi visant à promouvoir le développement des ressources géothermiques à travers l’exploration, les surfaces, les forages des puits et enfin l’explorations des ressources au profit d’une exploitation géothermique fort louable et bénéfique pour toute la population Djiboutienne.

L’ODDEG dirigé par le Dr. Kayad Moussa Ahmed conforte la mise en œuvre des objectifs ambitieux du gouvernement Djiboutien de valoriser et d’accélérer le développement et l’exploitation des ressources géothermiques indéniable que regorge notre sous-sol.

Dans une brève allocution faite sur place, le directeur de l’ODDEG a indiqué que «   ce cadre légal et règlementaire de la géothermie va se rajouter aux différents lois et textes qui existent déjà à savoir le code minier, la loi EPP, toutes les facilités que le gouvernement de Djibouti a mis en place afin de faciliter les investissements sur les énergies renouvelables et plus particulièrement la géothermie. Ce cadre réglementaire est abouti par une loi et un décret qui sera promulgué d’ici septembre ou octobre je remercie du ministre de l’énergie qui nous a soutenu depuis le début et nous comptons finaliser cet outil qui va non seulement nous faciliter en tant que technicien de travail avec les partenaires internationaux dont les domaines des investissements que ce soit dont les licences d’explorations et d’exploitations de la géothermie» a-t-il indiqué en substance. De son côté le ministre de l’énergie chargé des ressources naturelles Yonis Ali Guedi a déclaré que « Notre pays a fait le choix que la géothermie fasse partie de l’offre énergétique nationale, participant au développement des énergies renouvelables et à la valorisation énergétique des ressources du pays dont les objectifs ont été réaffirmés par l’ambition présidentielle contenue dans la feuille de route assignée au ministère de l’énergie chargé des ressources naturelles. Et il a ajouté à ces propos qu’un forage mal cimenté, par exemple, peut entrainer des dégâts d’ordre miniers couteux tels que des destructions ou des fissures de bâtiment liées à une surrection en géologie, élévation des roches profondes ou à un affaissement des sols, voire une pollution. Il est question de bâtiments, car, en effet, imaginez que des forages géothermiques sont parfaitement envisageables à Balbala.

C’est donc, en toute logique que je salue et assure de mon plein soutien l’effort visant à doter le secteur d’un cadre juridique clair et transparent pour les projets de géothermie en République de Djibouti.

En effet, un régime juridique est indispensable pour toute la nomenclature des activités géothermiques.

Un tel dispositif réglementaire répondra sans doute aux difficultés que peuvent rencontrer les membres de l’Etat et les acteurs concernés. 

Mohamed Chakib