Le ministère de la Justice et le FNUAP ont convenu de mettre en place un partenariat et d’élaborer un plan d’action dans la prise en charge des femmes victimes de violences, et la création d’unités spécialisées dans les brigades et les commissariats. Et ce sous la supervision du Parquet de Djibouti, de manière à ce que ces femmes puissent bénéficier de toute l’aide juridique dont elles ont besoin.

Le ministre de la Justice et des Affaires pénitentiaires, chargé des Droits de l’Homme, Moumin Ahmed Cheikh,  a reçu lundi dernier dans son bureau la chargée de bureau du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), Aïcha Ibrahim Djama. Celle-ci était accompagnée de la chargée de programme, au FNUAP, Amina Abdoulkader.

L’entrevue s’est déroulée en présence du secrétaire général du département ministériel de la justice, Maki Omar Abdoulkader, et de deux conseillers techniques auprès du ministre, en l’occurrence Ali Moussa Okieh et Farhya Djama Ibrahim.

Après les premières salutations d’usage, le Garde des sceaux s’est entretenu avec les responsables onusiennes des conditions de prise en charge des femmes victimes de violences, et de création d’unités spécialisées dans les brigades et les commissariats. Et ce sous la supervision du Parquet de Djibouti, de manière à ce que ces femmes  puissent bénéficier de toute l’aide juridique dont elles ont besoin.

« Le FNUAP serait prêt à appuyer ce genre d’initiatives, surtout le renforcement des capacités des officiers de police judiciaire et la mise en place d’un protocole.  Ce serait aussi l’occasion d’impliquer le barreau de Djibouti, avec l’aide judiciaire accordée aux victimes de telles violences », a déclaré Mme Aicha Ibrahim.  

Ensuite, les deux parties ont évoqué plusieurs autres sujets, dont certains défis sociétaux auxquels est confrontée la République de Djibouti. Il a été question du taux de divorce de plus en plus élevé et les moyens d’infléchir cette courbe. le FNUAP s’est dit prêt à appuyer des ateliers de sensibilisation et de réflexion, qui pourront déboucher sur des recommandations.

Bref, le ministère de la Justice et l’agence onusienne ont  convenu de  mettre en place un partenariat et d’élaborer un plan d’action dans tous ces domaines.