Dans le cadre de la réponse nationale contre les violences basées sur le genre, le ministère de la femme et de la famille (MFF) et l’UNFD en collaboration avec le bureau local du FNUAP, a réuni dans une salle au palais du peuple, en fin novembre dernier, l’ensemble de ses partenaires (administratifs, onusiens, société civile), pour leurs faire part, qu’il est dorénavant mis en place, à Djibouti, une plateforme de protection de la gente féminine contre toutes les formes de violence, (mutilations génitales féminines, violences physiques, abus sexuels, mariage précoce ou forcé).

La ministre de la Femme et de la Famille, Mouna Osman Aden, entourée de son collègue de la sante, Dr Ahmed Robleh Abdilleh, du secrétaire général du ministère de la justice et des affaires pénitentiaires, chargé des Droits de l’homme, Maki Omar Abdoulkader, des représentantes à Djibouti du FNUAP, du PNUD et de l’UNICEF, respectivement,  Aicha Ibrahim Djama, Emma N’Gouan-Anoh et Beate Dastel, a présidé le lundi 28 novembre dernier, un atelier de gouvernance de la réponse nationale contre les violences basées sur le genre.

Lequel a réuni dans une salle au palais du peuple, de nombreux cadres du MFF dont la directrice de l’observatoire du genre, Choukri Houssein Djibah, des membres de l’UNFD et du FNUAP dont la chargée des programmes de cette organisation onusienne, Amina Abdoulkader, les points focaux genre  des ministères et institutions sectorielles concernés par la question, des représentants des forces sécuritaires et de la commission nationale des droits de l’homme (CNDH) ainsi que des nombreuses autres personnalités, membres de la société civile. Il s’agit là, pour le ministère de la femme et de la famille (MFF) et l’Union Nationale de la Femme Djiboutienne, organisateurs de cet événement en collaboration avec le bureau local du FNUAP, de faire part à l’ensemble de ses partenaires qu’ils soient de l’administration, des organisations onusiennes ou membres de la société civile, qu’il est dorénavant mis en place sous nos cieux, une plateforme de protection de le gente féminine contre toutes les formes de violence à savoir, les mutilations génitales, les violences physiques, les abus sexuels, les mariages précoces ou forcés….etc.

Après une présentation des documents relatifs à cette plateforme dont notamment le système de référencement, la prise en charge des victimes et le processus de son application, le secrétaire général du ministère de la justice et des affaires pénitentiaires, Maki Omar Abdoulkader, qui s’est exprimé le premier, a assuré aux participants, que le service public de la justice participera au développement de cette plateforme afin qu’elle soit utile.

La représentante du FNUAP à Djibouti, Aicha Ibrahim Djama qui l’a suivi a mis l’accent sur l’importance de cette plateforme qui constitue selon elle un outil de transparence, de gouvernance et de prise de décision.

Pour le ministre de la santé Dr. Ahmed Robleh Abdilleh «la violence basée sur le genre est inacceptable». «Depuis un certain nombre d’année, il y a à Djibouti un comité intersectoriel dont le ministère de la femme et de la famille, le ministère de la santé…., et il est temps actuellement d’incorporer dans ce comité d’autres ministères qui peuvent jouer un rôle très important, je pense au ministère de la communication, le ministère des affaires religieuses» a-t-il ajouté.  Quant à la ministre de la femme et de la famille, Mme Mouna Osman Aden, elle a rappelé que notre pays a ratifié la convention sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes et l’engagement du gouvernement djiboutien à protéger leurs droits.

En ce qui concerne cette plateforme de protection, la ministre Mouna Osman a indiqué qu’elle témoigne de la volonté politique du gouvernement à vouloir éliminer toutes formes de violences basées sur le genre de notre pays. 

 Rachid Bayleh