Au matin de lundi dernier, un grave accident de la circulation impliquant un minibus à destination de la ville de Diri-Dawa a eu lieu sur un endroit du tronçon routier entre le poste frontalier éthiopien communément appelé Guélilée 2 et la localité de Dawanleh.
Le véhicule en question se rendait dans la ville de Diri-Dawa, deuxième grande ville de ce grand pays voisin.
Une destination prisée par de nombreuses familles djiboutiennes fuyant la chaleur caniculaire de la capitale durant la période des grandes vacances scolaires.
Le minibus transportait les membres d’une famille djiboutienne dont des enfants, leur mère et des proches. Trois enfants et leur mère ont trouvé la mort sur place. Tandis que d’autres passagers ont été blessés grièvement ou légèrement, selon les premiers constats et éléments relevés par des membres de la Police Fédérale éthiopienne.
La cause principale incriminée de ce malheureux et dangereux accident mortel est la vitesse vertigineuse du véhicule. Il s’est renversé au milieu d’un virage en faisant plusieurs tonneaux.
Chaque jour des minibus pareils assurent le voyage vers la ville Diri-Dawa. Et souvent les passagers ne cessent de fustiger la conduite de leur chauffeur. Des hommes inconscients des conséquences qui peuvent en découler de la conduite avec des grandes vitesses, reconnaissent-ils avec amertume. Jusqu’à certains voyageurs réguliers le qualifient même des cercueils roulants.
Les morts et les blessés ont été acheminés à l’hôpital régional «Docteur Ahmed Absieh Warsama » d’Ali-Sabieh par les ambulanciers de l’autre côté de la frontière. Ce centre médical étant le plus proche du lieu de l’accident. Les cadavres des victimes ont été placés dans la morgue de ce grand centre hospitalier, structure de conservation des cadavres récemment inaugurée par le chef de l’état. Les passagers grièvement ou légèrement blessés ont été vite pris en charge par le personnel soignant de l’hôpital.
Les plus gaves d’entre eux ont été admis urgemment sur les plateaux d’opérations chirurgicales.
Ali Ladieh