« Les actions de lutte contre les changements climatiques nécessitent desfinancements colossaux »

(…) Au niveau national, les effets des changements climatiques se font ressentir de plus en plus à travers les sécheresses récurrentes, le stress hydrique, les inondations et les vagues de chaleur sans précédents. Les effets néfastes des changements climatiques sur les moyens d’existence des communautés ne sont plus à prouver.

Pour y faire face, le gouvernement a mis en place un certain nombre de programmes et projets allant dans le sens de renforcer la résilience des populations vulnérables et des écosystèmes fragiles face aux aléas climatiques et de promouvoir un développement sobre en carbone.

Vous conviendriez bien avec moi que ces différentes actions de lutte contre les changements climatiques nécessitent des financements colossaux.

Ainsi, pour financer ces projets, la communauté internationale a mis en place une panoplie de mécanisme de financement tel que le Fonds Mondial pour l’Environnement, le Fonds pour l’Adaptation, le Fonds des Pays les Moins Avancés ainsi que des fonds des partenaires bilatéraux.

En complément à ces instruments financiers ci-dessus, en 2010 lors de la COP 16 à Cancun au Mexique, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques a établi un nouveau mécanisme de financement à savoir le Fonds Vert pour le Climat (FVC). Ce mécanisme devenu opérationnel depuis 2013 a pour objectif d’accompagner les pays en développement à mieux mettre en œuvre leur stratégie de lutte contre les changements climatiques.

Afin d’accélérer le processus de mise en œuvre des actions de lutte contre les changements climatiques, Djibouti avec l’appui du Centre de Suivi Ecologique du Sénégal a initié à la mise en place d’un nouveau programme intitulé « Programme de préparation de Djibouti avec le Fonds Vert pour le Climat ». Ce programme se propose de renforcer les capacités techniques du point focal et/ ou de l’Autorité Nationale Désignée et d’élaborer un cadre stratégique d’interaction entre Djibouti et le FVC, en y incluant la préparation d’un programme pays.

Je ne doute nullement que les différents renseignements prodigués au cours de cet atelier engendreront chez vous le goût de la recherche de plus d’amples informations sur les procédures et directives ayant trait à l’accès au financement du Fonds Vert pour le Climat.

En outre, le Fonds Vert pour le Climat constitue une opportunité considérable pour les pays en développement, à travers son soutien l’adaptation et ses efforts pour aider les pays à s’engager vers une transition énergétique et de ce fait à aider Djibouti à accéder à un modèle de développement plus durable.

A travers cet atelier de sensibilisation, le Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Environnement, en sa qualité de point focal du Fonds Vert pour le Climat, a vu la nécessité de mettre en place un tel programme et ce en vue d’une meilleure compréhension de la question de financement et surtout d’accès à ce fonds.