
L’exercice naval régional “Cutlass Express 2019” a été lancé lundi au camp de Doraleh des garde-côtes avec notamment la participation de la marine djiboutienne, de l’US Navy, ainsi que des participants de la Somalie, du Kenya, du Madagascar, des Seychelles, de la Géorgie et des îles Maurice. Organisé par le commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), Cutlass Express, qui en est à sa neuvième édition, regroupe chaque année les pays africains ayant une façade maritime sur l’océan Indien.
Le commandant de la marine nationale, Colonel Ahmed Daher Djama, le commandant par intérim de la garde-côtes Djiboutienne, commandant Mohamed Adawa Mohamed, le chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Djibouti, Alexander Hamilton, ont assisté à cette cérémonie.
Cette formation de deux semaines est destinée à renforcer l’interopérabilité des moyens communs de lutte contre toutes les activités illégales en mer mais aussi la lutte contre la menace constate de la piraterie maritime et du terrorisme maritime.
L’objectif de l’exercice « Cutlass Express » d’octobre 2019 est de renforcer les liens de coopération et de coopération et de coordination au niveau régional afin de raffermir la sécurité et la sureté du détroit de Bab-El-Mandeb, du Golfe d’Aden et plus largement de l’Océan Indien.
Notons que les pays participants vont durant cet exercice mettre en pratique les moyens adaptés pour le partage d’informations, la communication et l’interopérabilité.
Dans un discours prononcé a cette occasion, le chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Djibouti, Alexander Hamilton, a indiqué que les États-Unis d’Amérique reconnaissent l’importance d’une Afrique de l’Est stable et sûre et d’un océan Indien stable, sûr et interconnecté.
Selon lui, la sûreté et la sécurité de tous les pays participants à Cutlass Express et à l’exercice maritime international dépendent de la sécurité et de la sûreté de la navigation, entretenues et appliquées par des marins et des gardes-côtes professionnels qui s’entraînent et travaillent ensemble pour assurer une compréhension commune, une image commune de la haute mer, et un objectif commun.
Le commandant par intérim des Garde-côtes, le commandant Mohamed Adawa Mohamed, a pour sa part souligné que l’exercice Cutlass Express est une occasion unique de renforcer activement la coopération et la collaboration régionales, d’accroître les connaissances maritimes, le partage d’informations, l’amélioration de la communication et l’interopérabilité entre les agences concernées.
“La position stratégique de la République de Djibouti au confluent de Bab-El-Mandeb et du golfe d’Aden exige une vigilance constante pour être prêt à contrer toute menace à la sécurité et à la sûreté de la zone maritime”, a-t-il déclaré en substance.
Selon ce dernier, la Garde-Côtes Djiboutienne a mis à disposition des participants les moyens navals, les véhicules et les infrastructures nécessaires pour le bon déroulement de l’exercice avec le soutien financier des Etats-Unis d’Amérique.
De son côté, le commandant de la marine nationale, le colonel Ahmed Daher Djama, a précisé que cet exercice contribue au renforcement des capacités institutionnelles et opérationnelles des parties prenantes dans toute l’Afrique, notamment les garde-côtes et les forces navales de Djibouti.
L’objectif de cet exercice permet de s’entraîner à collecter des informations sur ce qui se passe au large des côtes, à analyser les données et à les transmettre aux centres nationaux des opérations maritimes, a t-il dit.
Comme vous le savez, la corne d’Afrique est un point stratégique ou une grande majorité du trafique maritime trouve sa route et c’est une zone instable, qui regorge de pirates.
HM