La directrice du bureau régional de l’Est, corne de l’Afrique et des grands lacs du Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR), Madame Clémentine Nkweta-Salami, s’est rendue en fin de matinée de dimanche dernier à Ali-Sabieh, chef-lieu de la région éponyme. Son convoi atteint à destination, elle a été reçue par le préfet de la région, Moussa Aden Miganeh dans le salon officiel de sa résidence préfectoral en présence du président du conseil régional, Charmake Hassan Allaleh, du secrétaire exécutif de l’ONARS, Houssein Hassan Darar et d’autres hauts responsables de son agence onusienne. La visite de cette grande représentante du HCR en Afrique orientale s’inscrit dans le cadre d’une prise de contact avec les populations des réfugiés.
Une forte délégation d’officiels conduite conjointement par le préfet de la région, Moussa Aden Miganeh et le directeur exécutif de l’Office Nationale pour l’Assistance des Refugiés et des Sinistrés (ONARS), Houssein Hassan Darar s’est rendue dans l’après-midi de dimanche dernier au camp des refugiés d’Ali-Addé.
Celle-ci est composée de la directrice du bureau régional de l’Est, corne de l’Afrique et des grands lacs du Haut Commissariat pour les Réfugiés, Madame Clémentine Nkweta-Salami, du représentant du HCR à Djibouti, Yohondamkoul Sakor, du directeur général de l’Agence Djiboutienne pour le Développement Social (ADDS), Mahdi Mohamed Djama, d’une représetante de l’Agence de Réhabilitation Urbaine et du Logement Social et d’autres hauts responsables de cette agence onusienne.
Arrivés à l’entrée de l’immense camp des réfugiés d’Ali-Addé, les membres de cette forte délegation ont été accueillis chaleureusement par le sous-préfet-adjoint du secteur, Abdillahi Houssein Iltireh, les administrateurs des camps similaires établis dans le pays, des responsables des organisations humanitaires opérant dans ces lieux, des nombreux agents des bureaux du HCR et de l’ONARS, des hommes et des femmes leaders issus des communautés des déplacés des conflits intérieurs. Ces hommes et femmes ont souhaité la bienvenue à la directrice du bureau régional de l’Est, corne de l’Afrique et des grands lacs du Haut Commissariat pour les Réfugiés dans ce camp abritant trois communautés de réfugiés originaire de la Somalie, de l’Ethiopie et de l’Erythrée.
Quelques instants après, la visiteuse de marque et ses accompagnateurs ont été introduits dans un local du centre administratif du camp où les attendait un parterre d’hommes, de femmes et des jeunes représentants leur communauté respective installée dans leurs différents centres des réfugiés du pays à savoir les camps d’Ali-Addé, de Holl-Holl et de Markazy.
Installés face à ceux-ci, ils ont été ovationnés et puis honorés par un chant musical de bienvenue en somalie et en anglais par la troupe culturelle locale.
Ces paroles lyriques ont été conclues par un “Welcom in Ali-Addé” en anglais.
Cette rencontre a débuté par l’hymne national qui a mis débout toute l’assistance.
Le directeur exécutif de l’ONARS, Houssein Hassan Darar a entamé les pourparlers en declarant que la directrice du bureau régional de l’Est, corne de l’Afrique et des grands lacs du Haut Commissariat pour les Réfugiés, Madame Clémentine Nkweta-Salami est avec nous. Elle est spécialement venue de Nairobi, capitale du Kenya et siège de son bureau pour dialoguer avec vous sur votre situation de réfugié et la vie quotidienne dans vos camps d’accueil.
L’hôte du jour, la haute responsable du HCR dont la resposabilité onze pays de l’Afrique de l’Est et de la zone des grands lacs a pris la parole. Elle s’est exprimée ainsi : ” Je vous remercie pour cet accueil chaleureux. Je suis très contente d’être avec vous. Je remercie egalement les responsable de la région, les administrateurs des camps des réfugiés bref tous ce qui ont de près ou de loin organisé et préparé cette rencontre. Je n’oublierai pas d’adresser mes gratitudes envers le gouvernement djiboutien et son peuple qui donne l’axil aux déplacés des guerres fratricides en quête de securité et de paix. Djibouti est un petit pays avec un grand coeur. Le monde humanitaire est très reconnaissant pour son hospitalier qui perdure depuis des dizaines d’années. Mon bureau est basé à Nairobi et il couvre onze nations. Parmis ceux-ci, Djibouti est un pays exceptionnel dont la politique du gouvernement sur les réfugiés est à l’image de son peuple accueillant et fraternel. Il est le premier pays qui a mis en oeuvre la politique dite Responsabilité Globale d’Intégration prônée par les Nations Unies au profit des réfugiés. Je félicite le gouvernement djboutien pour cette volonté de partage avec les réfugiés et il est nécessaire de l’accompagner en matière de soutien financier. On m’a donné la parole en premier mais je suis venue pour écouter les portes voix des réfugiés et s’enquérir de leur situation dans leur camp respectif. Sachez qu’avant de venir à Djibouti et vsisiter le camp d’Ali-Addé, j’avais informé mon déplacement au Haut Commissaire du HCR, Filippo Grandi qui m’avait dit de vous passer ses salutations. Puis il m’a informé de sa prochaine visite officielle à Djibouti.”
A leur tour, les représentants des populations des réfugiés se sont succèdés au micro. Les interventions des uns et des autres, se ressemblaient plus ou moins. Sans exception, ils ont remercié le gouvernement djiboutien et son peuple pour leur hospitalité. A Ali-Addé, le camp abrite trois communautés différentes qui y vivent en parfaite harmonie entre eux et avec la population d’origine locale. Leurs annonces ont été axées surtout sur l’insuffisance des rations alimentaires offertes par le HCR par personne ou famille. Ils ont ajouté qu’ils ont été touchés de plein fouet comme tout le monde par la cherté des produits alimentaire liée au contexte international. Ils ont rappelé que durant deux années consécutives 2020/2021, les restrcitions liées à la pandémie du COVID 19 ont eu des répercussions lourdes sur leur quotidienne.
Ils ont aussi soulévé la qualité mauvaise de l’eau d’un camp.
Les portes voix des réfugiés ont reclamé l’amélioration des services de soins médicaux dans les camps. Pour certains d’eux, ils ont souligné qu’ils se trouvent dans la même situation de réfugiés depuis une trentaine d’années. A cet effet, ils ont demandé l’accélération des procédures de réinstallation dans les pays occidentaux.
Mais egalement, ils ont prôné une meilleure protection pour les populations des réfugiés faces aux éventuels abus de quelques natures que ça soit.
A la fin de leur prise de parole, la directrice du bureau régional de l’Est, corne de l’Afrique et des grands lacs du Haut Commissariat pour les Réfugiés, Madame Clémentine Nkweta-Salami, a repris le micro pour répondre aux requêtes émises par ses interlocuteurs. Elle a declaré que leurs différentes doléances et propositions ont été soigneusement notées et trouveront dans le temps une reponse favorable. Concernant, le protection des droits des réfugiés, le haut représentant du HCR à Djibouti, Yohondamkoul Sakor a fait savoir que ce souhait unanime aux désirs exprimés par les réfugiés sera fortement considèré. C’est notre devoir principal de protéger les populations au statut de réfugié. A cet effet, le HCR déploie des efforts permanents pour améliorer la qualité de leur protection dans ce domaine, a-t-il dit.
Pour preuve, Madame Susana Boudon, adjointe du haut représentant au niveau national et Monsieur Mohamed Baiwong se déplaceront deux fois par semaine dans chaque camp et discuteront sur place avec les réfugiés sur la question de la protection.
A la fin de ces pourparlers avec les portes voix des populations des camps des réfugiés, la directrice du bureau régional de l’Est, corne de l’Afrique et des grands lacs du Haut Commissariat pour les Réfugiés, Madame Clémentine Nkweta-Salami et ses accompagnateurs ont fait imerssion dans un établissement scolaire et dans les locaux des services hospitalières du camp.
Avant du quitter Ali-Addé, le directeur général de l’Agence Djiboutienne pour le Développement Social (ADDS), Mahdi Mohamed Djama a conduit la haute responsable du HCR dans des cabanes commerciales appartenant à des jeunes réfugiés qui avaient monter leur projet d’activités lucratives dans le cadre du projet insertion des jeunes sans emploi appelé PROPEJA ou Projet pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes et des Artisans. Ces jeunes réfugiés ont bénéficié d’une formation professionnelle et d’un montant financiers de l’ADDS à l’instar des jeunes djiboutiens sans emploi.
Ali Ladieh